Changement climatique: le secteur financier doit être poussé, selon les défenseurs

Changement climatique: le secteur financier doit être poussé, selon les défenseurs

TORONTO-

Les défenseurs de l’environnement affirment que le secteur financier a besoin de réglementations strictes pour le pousser sur les efforts climatiques, car l’action volontaire n’arrive pas assez vite pour respecter les obligations du Canada.

Des groupes tels qu’Environmental Defence, Ecojustice et Shift:Action ont présenté leur proposition dans un rapport qui pousse le gouvernement fédéral à exiger des plans climatiques “crédibles” des secteurs de la banque, de l’assurance et des retraites qui limiteraient le réchauffement à 1,5 degré, et à exiger des évaluations. de ces plans par les régulateurs.

Les banques et autres acteurs financiers se sont déjà engagés à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050 et ont défini cette année des objectifs à plus court terme de réduction des émissions financées pour les secteurs à fortes émissions d’ici 2030, comme l’exige leur adhésion à la Glasgow Financial Alliance dirigée par Mark Carney. pour Net Zéro (GFANZ).

Les partisans, cependant, soulignent la décision prise la semaine dernière par l’alliance de se distancer discrètement d’un autre club climatique, la Race to Zero, soutenue par l’ONU, comme preuve que les engagements volontaires ne sont pas assez forts en eux-mêmes.

La scission est intervenue après que Race to Zero a introduit des critères plus stricts en juin concernant les réductions d’émissions et le financement des combustibles fossiles, ce qui a entraîné un recul de la part de nombreux acteurs du secteur bancaire et a finalement conduit GFANZ à ne plus exiger que les membres fassent également partie de Race to Zero.

Julie Segal, responsable principale du programme de financement climatique chez Environmental Defence, affirme que tout plan climatique crédible a un pic d’émissions d’ici 2025, alors que le secteur financier consacre encore trop d’argent à l’expansion de la production de combustibles fossiles.

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“Nous avons besoin que le secteur financier s’aligne sur l’engagement climatique juridique actuel du Canada de maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 degré. Et cela doit se produire maintenant.”

Elle dit que les réglementations et la surveillance proposées pourraient être mises en œuvre au sein des agences et des pouvoirs existants, tout en laissant à chaque institution la possibilité de décider de sa propre voie, mais les plans climatiques fédéraux actuels ne se concentrent pas suffisamment sur le secteur financier.

“Le secteur financier est une pièce manquante clé”, déclare Segal. “Il s’agit d’une lacune fondamentale dans la politique climatique canadienne et d’un point vraiment clé.”

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 2 novembre 2022.

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