Les actions de Gap ont chuté de plus de 17% à un creux de l’ère pandémique dans les échanges après les heures normales après que le détaillant américain de vêtements a réduit ses perspectives pour l’année complète et a imputé bon nombre de ses malheurs aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
La société a déclaré mardi qu’elle s’attend désormais à une croissance des ventes nettes de 20 pour cent au cours de son exercice, contre 30 pour cent auparavant, tandis que sa marge d’exploitation prévue est désormais de 4,5 pour cent, contre 7 pour cent.
La société, qui possède des marques telles que Banana Republic et Athleta, a déclaré qu’elle prévoyait de déclarer des bénéfices dilués compris entre 45 et 60 cents par action au cours de son exercice, en baisse par rapport à ses prévisions précédentes de 2,10 $ à 2,25 $.
Une grande partie de cette révision est due à une perte de 325 millions de dollars sur l’extinction de la dette et à environ 120 millions de dollars de charges nettes liées aux ventes d’actifs et aux modifications de son modèle opérationnel en Europe.
Cependant, la société a déclaré qu’elle continuait de lutter contre les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les fermetures d’usines liées à Covid et la congestion dans les ports.
Au troisième trimestre, Gap a enregistré une perte nette de 152 millions de dollars contre un bénéfice de 95 millions de dollars il y a un an, tandis que les ventes nettes ont chuté de 1,2% à 3,94 milliards de dollars. Les analystes tablaient sur un résultat net de 193,4 M$ (avant prise en compte des actions stratégiques de la société en Europe et de sa perte sur l’extinction de la dette) et un chiffre d’affaires de 4,4 Md$.
La société a déclaré dans un communiqué accompagnant ses résultats que “la réduction significative des stocks tout au long du trimestre a eu un impact négatif sur les ventes, les marques n’étant pas en mesure de répondre pleinement à la forte demande des consommateurs”.
Les actions de Gap ont baissé de 17,3% à 19,42 $ dans les échanges après les heures de bureau mardi à leur plus bas niveau depuis janvier 2020. Le cours de l’action a perdu 1,8% au cours de la séance de bourse ordinaire.