La France ouvre la première giga-usine de batteries pour véhicules électriques | Industrie automobile

La France ouvre la première giga-usine de batteries pour véhicules électriques |  Industrie automobile

La première usine française de batteries de voitures électriques a ouvert ses portes dans l’ancien cœur minier du pays dans le cadre du plan de “réindustrialisation” d’Emmanuel Macron.

Trois ministres du gouvernement et de nombreux élus locaux ont assisté à l’inauguration de la giga-usine de l’Automative Cell Company (ACC) près de Lens, considérée comme la première étape vers France remettre en question la domination de la Chine dans le secteur.

ACC, qui appartient à parts égales à TotalEnergies, au constructeur de Jeep Stellantis et à Mercedes-Benz, a reçu une aide d’État de 1,3 milliard d’euros de la France, de l’Allemagne et de l’Italie dans le cadre d’un plan de 7 milliards d’euros visant à construire une série de nouvelles installations à travers les pays. .

L’usine de Lens, qui entrera en production cet été, devrait créer à terme 2 000 emplois – dont 400 cette année – et produire 800 000 batteries par an. Il s’agit de la première de trois usines de ce type, avec des sites en Allemagne et en Italie à suivre.

La région du nord de la France, à moins de 40 milles de la côte britannique, qui a été frappée par le déclin industriel, a été nommée «Battery Valley». Plus tôt ce mois-ci, le fabricant de batteries taïwanais ProLogium a choisi Dunkerque dans la même région pour sa première installation à l’étranger.

Macron espère créer des milliers d’emplois en incitant les entreprises à investir dans de nouvelles usines.

Battery Valley bénéficie du soutien enthousiaste du président français qui ce mois-ci a dévoilé une série de mesures vertes et de crédits d’impôt – y compris des subventions aux véhicules électriques (VE) – visant à attirer des milliards d’euros de nouveaux investissements pour “réindustrialiser” la France, créer des emplois et faire passer la fabrication de 10% de la production économique du pays à 15%.

Lire aussi  Le Royaume-Uni fait face à la pire journée de grève depuis une décennie

En revanche, la Grande-Bretagne a été avertie qu’elle perdait la course aux batteries de véhicules électriques. Plus tôt ce mois-ci, trois grands constructeurs automobiles ont appelé le gouvernement britannique à renégocier l’accord sur le Brexit, affirmant que des éléments menaçaient l’avenir de l’industrie automobile du pays.

Ford, Jaguar Land Rover et Stellairequi possède également les marques Vauxhall, Peugeot et Citroën, a averti que la transition vers les véhicules électriques serait déraillée à moins que le Royaume-Uni et l’UE ne retardent des “règles d’origine” plus strictes, qui devraient entrer en vigueur l’année prochaine, ce qui pourrait ajouter des droits de douane sur les exportations de voitures.

Par ailleurs, la startup Britishvolt s’est effondré plus tôt cette année. Il avait espéré construire une giga-usine à Blyth dans le Northumberland.

Mais, dans un coup de fouet pour l’industrie britannique des batteries, la BBC a rapporté la semaine dernière que le groupe Tata, propriétaire de Jaguar Land Rover, a conclu un accord possible pour implanter une usine de batteries de voitures dans le Somersetchoisissant la Grande-Bretagne plutôt que l’Espagne.

ignorer la promotion de la newsletter

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick