Le drame de la salle d’audience obscurcit la récupération post-Covid-19 pour le propriétaire de Regal Cinemas

Le drame de la salle d’audience obscurcit la récupération post-Covid-19 pour le propriétaire de Regal Cinemas

Le propriétaire de la chaîne de cinémas Regal ne respire pas facilement même lorsqu’il se remet d’un mauvais cas de long Covid.

Groupe Cineworld,

CNWGY -4.00%

la société assiégée cotée à Londres qui a acheté Regal en 2018, mise sur le retour rapide des consommateurs vers les habitudes de cinéma d’avant la pandémie cette année. Jeudi, parallèlement à la publication des résultats annuels, il a présenté un scénario de base pour 2022 qui implique que ses admissions rebondissent à 85 % de leur niveau de 2019 aux États-Unis et à 90 % au Royaume-Uni, ses deux marchés les plus importants.

La société a déclaré que ce scénario lui permettrait de passer un test de covenant en juin sur sa facilité de crédit renouvelable. Cela pourrait également lui donner une fenêtre pour refinancer la dette coûteuse accumulée pendant la pandémie et potentiellement même pour demander une cotation aux États-Unis pour réparer sa structure de capital lourdement endettée.

À l’inverse, Cineworld a déclaré qu’il échouerait au test de l’engagement dans un scénario “sévère mais plausible” d’admissions en avril et mai représentant 43% des niveaux de 2019. Compte tenu des risques, elle explore des sources de liquidités supplémentaires.

Dans quelle mesure le cas de base de Cineworld est-il réaliste? En incluant à la fois les dépenses au box-office et en pop-corn, sodas et autres, les revenus de la société ont bondi à 90% du total de 2019 en octobre après la sortie du nouveau film de James Bond, mais sont restés à seulement 64% aussi récemment qu’en février. Jusqu’à présent, en mars, le nombre est de 86%, grâce à “The Batman”. Tout dépend donc de la question imprévisible de savoir si les blockbusters à venir seront des succès ou des flops.

Lire aussi  16 GIF de sexe sous la douche | POPSUGAR Amour et sexe

Le directeur général et actionnaire principal, Mooky Greidinger, était optimiste quant aux perspectives du deuxième trimestre et à un trio de sorties à succès : “Doctor Strange in the Multiverse of Madness”, “Top Gun : Maverick” et “Jurassic World Dominion”. Il n’aurait pas utilisé son entreprise familiale israélienne pour organiser le rachat du premier Cineworld au Royaume-Uni, puis de Regal, sans une vision optimiste de la vie.

Dans tous les cas, l’action Cineworld, qui est retombée vers ses creux pandémiques au cours de la dernière année, n’est pas un simple jeu de réouverture pour les investisseurs. Même si tout se passe bien, elle fait face à une affaire judiciaire sans commune mesure avec sa structure capitalistique.

En décembre, un tribunal canadien a accordé 1,23 milliard de dollars canadiens, soit environ 1 milliard de dollars, en dommages-intérêts à Cineplex pour les synergies perdues après que Cineworld a annulé sa prise de contrôle. M. Greidinger avait annoncé l’accord en décembre 2019, peu de temps avant la pandémie, et s’était retiré six mois plus tard lorsque l’ampleur de la crise devenait claire, invoquant un “effet négatif important”.

Cineworld fait appel du jugement. Vraisemblablement, l’affaire se terminera par une sorte de règlement : avec une valeur marchande inférieure à 700 millions de dollars et près de 5 milliards de dollars de dettes, l’entreprise ne peut pas se permettre l’ampleur des dommages-intérêts accordés à ce qu’elle appelle un “créancier chirographaire”. Pourtant, le processus pourrait s’éterniser pendant des années, obscurcissant les arguments en faveur de l’achat de l’action. Même un paiement beaucoup plus petit pourrait avoir un impact important sur la valeur marchande de Cineworld.

Lire aussi  Lil Yachty se considère comme un "étudiant en musique" - Music News

La réticence des investisseurs à racheter l’entreprise, même au cours actuel de l’action, qui équivaut à environ deux fois les bénéfices de 2019, est compréhensible. Les drames judiciaires mordants font de meilleurs films que des investissements.

Écrire à Stephen Wilmot à [email protected]

Corrections & Amplifications
Cineworld a une valeur marchande de moins de 700 millions de dollars. Une version antérieure de cet article indiquait à tort que la société avait une valeur marchande inférieure à 700 milliards de dollars. (Corrigé le 17 mars)

Copyright ©2022 Dow Jones & Company, Inc. Tous droits réservés. 87990cbe856818d5eddac44c7b1cdeb8

Paru dans l’édition imprimée du 18 mars 2022 sous le titre “Court Drama Clouds Recovery for Cineworld”.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick