Burrows reste triste pour Ducharme, mais heureux avec St-Louis

Burrows reste triste pour Ducharme, mais heureux avec St-Louis

VANCOUVER | À ses jours comme joueur dans la LNH, Alexandre Burrows a patiné longtemps aux côtés des jumeaux, Daniel et Henrik Sedin. Il a profité d’une rare stabilité avec les Canucks.

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Comme entraîneur adjoint, Burrows a fait face à plus d’instabilité. En un peu plus d’un an, il a travaillé avec trois entraîneurs en chef, pour deux équipes et dans deux ligues différentes. Il est passé de Joël Bouchard avec le Rocket de Laval à Dominique Ducharme avec le CH et à Martin St-Louis.

« Il y a une période d’adaptation à chaque fois, a-t-il convenu.. Dans mon rôle comme adjoint, je dois épauler à 100% l’entraîneur en chef, peu importe avec qui je me retrouve. C’est ça que je fais. Je le faisais avec Joël, avec Dominique et maintenant avec Martin. Je garde la même énergie avec les joueurs. Le message principal avec les trois entraîneurs est différent. Dans mon rôle, je dois saupoudrer ce message aux joueurs. »

De nombreux obstacles

À la veille d’un match contre les Canucks, Burrows a rencontré les journalistes de Vancouver et ceux du CH, offrant un rare congé des médias à St-Louis. Il est revenu sur le congédiement de Ducharme.

« Ce n’était pas évident. Du premier jusqu’au dernier jour, je me suis vraiment bien entendu avec Dom. Il y a eu une montagne russe de concours de circonstances : 25 matchs en 42 jours l’an dernier, les blessures, une participation aux séries, perdre 3 à 1 contre les Leafs pour finalement l’emporter, battre Winnipeg et Vegas, vivre une déception majeure contre le Lightning en finale, passer un été extrêmement court, revenir pour un camp où on se doutait que Shea (Weber) ne reviendra pas. Ensuite, on s’est fait assommer par la nouvelle de Carey, il y a eu d’autres blessés et des cas de Covid-19. »

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Après une très longue énumération, l’ancien ailier a repris son souffle pour finalement y aller d’un résumé comme l’avait fait Jeff Gorton lors d’un entretien au Journal.

« C’était la tempête parfaite », a-t-il noté.

La réalité du hockey

C’est toujours plus facile de congédier un entraîneur que d’échanger 20 joueurs. Il s’agit d’un des plus vieux clichés du hockey. Mais il reste encore actuel.

« Quand nous regardions l’équipe jouer et quand tu pensais aux changements au deuxième étage, nous n’étions pas à l’abris d’un changement, a rappelé Burrows. C’est Dom qui a payé le prix. Quand tu es dans la LNH, tu comprends un peu mieux cette réalité. Tu sais que c’est injuste, mais ça fait partie de la nature du sport. »

Gorton et Kent Hughes n’ont pas eu peur d’offrir le poste à un entraîneur qui ne détenait aucune expérience du métier dans la LNH en St-Louis. À ses onze premiers matchs, l’ancienne gloire du Lightning de Tampa Bay a redonné vie à cette équipe avec sept victoires déjà.

« Dès le jour un, Martin a parlé d’un nouveau départ pour tous les joueurs, individuellement et collectivement. Présentement, les gars ont beaucoup de plaisir. Ils travaillent fort l’un pour l’autre et c’est agréable de coller des victoires. Nous espérons garder le même rythme afin de repartir sur de bonnes bases l’an prochain. »

Un travail remarquable

Burrows est un homme heureux aux côtés de St-Louis.

« Martin fait très bien la transition même s’il n’a pas d’expérience, a-t-il répliqué. Je peux comprendre la perception extérieure. Il passe de coacher son gars dans une équipe Bantam à la LNH et le Canadien de Montréal. Ça fait un peu bizarre. Mais Martin a traversé toutes les embûches possibles. Quand il rentre dans la chambre et qu’il parle aux joueurs, il a une grande prestance. Les jeunes l’ont regardé jouer en grandissant. »

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« Même pour moi, c’est un privilège de travailler avec Martin. Je me sens choyé. Il a une bonne communication, il apporte des idées nouvelles et il commande le respect. Il traite les gars de la bonne façon. Jusqu’à présent, il fait vraiment un travail exceptionnel. »

Aux yeux de Burrows, l’arrivée de St-Louis est le prolongement de la nouvelle vague.

« Le plus gros changement, c’est vraiment la nouvelle philosophie avec le nouveau régime. L’embauche de Martin s’inscrit dans une continuité après les embauches de Jeff et de Kent. Les joueurs ont beaucoup de plaisir à jouer dans son système ou dans les concepts développés par Martin. »

« Nous jouons du bon hockey, mais il y aura aussi des obstacles, a-t-il continué. La date limite des échanges approche et il y aura des départs. »

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