DALLAS – Ils disent que tout est plus grand ici au Texas. La terre. Le ciel. Les cheveux. Le culot. Et, bien sûr, les grosses portions du barbecue de renommée mondiale.
Passez les Tums. Et les siestes humides.
Vous pouvez ajouter des “matchs de hockey” à cette liste locale, du moins pour les Jets de Winnipeg. Leur confrontation imminente avec les Stars de Dallas, sous les Friday Night Lights de l’American Airlines Center, est pour le moins de grande envergure.
Au risque d’exagérer l’importance du match 44 d’un calendrier de 82 matchs, la version exacte de l’équipe qui se présentera sera assez révélatrice.
Sera-ce le club qui avait l’air si posé et confiant dans une victoire 2-0 solide comme le roc contre le Minnesota de haut vol mardi. Ou celui qui a pondu un œuf une semaine plus tôt lors d’une défaite terne 3-1 contre l’humble Philadelphie ? Pourrions-nous voir le même équipage qui a imposé sa volonté à une équipe difficile de Saint-Louis lors d’une impressionnante victoire 4-1 sur la route le 29 janvier? Ou le groupe sans inspiration qui s’est renversé sur lui-même lors d’une affreuse défaite 5-1 à domicile deux nuits avant Vancouver?
Le jeu de Winnipeg a fait le tour de la carte ces derniers temps, tant au sens figuré qu’au sens littéral. Et c’est une grande source de mystère, sans parler de frustration, pour ceux qui ont un intérêt direct dans la performance de l’équipe. À un moment donné, le tour des montagnes russes doit s’arrêter, n’est-ce pas ? Les Jets vont devoir choisir une voie.
Et le directeur général Kevin Cheveldayoff devra décider s’il va pêcher ou couper les appâts.