TOKYO — Il y a un nouvel homme le plus rapide du monde.
L’Italien Marcell Jacobs a sprinté vers l’or olympique au 100 mètres masculin dimanche, terminant en 9,80 secondes. Jacobs, 26 ans, est né à El Paso avant de déménager en Italie avec sa mère alors qu’il était un jeune enfant.
L’événement a longtemps été dominé par Usain Bolt, qui a pris sa retraite après les championnats du monde 2017 après avoir doublé en tant que champion du 100 et 200 mètres lors de trois Jeux olympiques consécutifs, de 2008 à 2016.
Par surprise, le peloton n’incluait pas l’Américain Trayvon Bromell, qui avait le meilleur temps à vie parmi les demi-finalistes : 9,77 secondes, qu’il avait couru en juin.
Mais après avoir lutté pour une quatrième place lors de son premier tour samedi, il a terminé troisième dans la deuxième des trois demi-finales dimanche, ratant une place automatique en finale par un millième de seconde. Les quatre meilleurs coureurs de la troisième demi-finale ont tous été plus rapides que Bromell, l’éliminant de la finale.
Le peloton était également absent d’un autre Américain notable : Christian Coleman, le champion du monde en titre, qui purge une suspension pour une série de contrôles antidopage manqués.
Il n’y avait pas de favori clairement défini, et aucun ne semblait capable de combler l’énorme vide laissé par Bolt. Il était une présence lumineuse et charismatique sur la piste, un athlète qui transcendait le sport. Mais il y avait beaucoup d’intrigues pour la finale de dimanche, en grande partie parce que personne n’avait la moindre idée de qui gagnerait.
