Plus de doute sur McDavid

Plus de doute sur McDavid

Peut-être que les décideurs des Flames de Calgary devraient consulter ou si vous préférez s’attarder sur les séquences vidéo de la série qui avait opposé les Jets de Winnipeg aux Oilers d’Edmonton.

Le printemps dernier, les Jets ont éliminé les Oilers en quatre matchs.

Peut-être que le club du Manitoba avait concocté une formule pour stopper Connor McDavid.

Peut-être que le Canadien avait aussi développé une stratégie pour limiter les dégâts, une stratégie qui lui avait permis d’obtenir de bons résultats contre le capitaine des Oilers pendant le calendrier de la division canadienne durant la pandémie.

Mais, diront certains, c’était la saison dernière.

Aujourd’hui, le Connor McDavid qu’on épie est un tout autre athlète. Les Oilers, c’est son équipe et elle se conduira comme le numéro 97 l’entend. C’est justement en se comportant comme une équipe, une formation pouvant relever les défis et affronter l’adversité comme il se doit que les Oilers attirent toute l’attention.

Passion et détermination

Les Oilers ont accepté les commandements de McDavid, c’est-à-dire en misant sur la passion, sur la détermination et sur le désir d’aller encore plus loin malgré un parcours rempli d’embûches.

McDavid a entraîné avec lui tous ses coéquipiers. Il a finalement réussi à implanter son leadership, et, sous un nouveau régime, on ne l’a jamais vu aussi démonstratif.

Si son équipe a réussi à prendre les devants 2 à 1 dans cette bataille de l’Alberta, malgré un premier match allant à l’encontre de toutes les stratégies à déployer pendant les séries éliminatoires, c’est tout simplement car le capitaine a tracé les grandes lignes sur le comportement à emprunter face à un rival comme les Flames.

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En fait, McDavid et son groupe ont tout simplement accaparé le livre de jeu de leurs rivaux :

  • En étant très alertes dans la zone centrale ;
  • En démontrant plus de discipline ;
  • En s’attardant aux petits détails ;
  • En demandant à leurs attaquants de s’impliquer dans le repli défensif ;
  • En pressant le pas dans le territoire ennemi ;
  • En imposant une pression constante sur une brigade défensive incapable de trouver les ressources nécessaires pour exercer une réplique sévère.

McDavid avance avec la vitesse d’un TGV. Cherchez à stopper un train à grande vitesse !

Il parvient non seulement à éblouir la galerie, mais les gens qui l’entourent déjouent les prévisions. Ne croyait-on pas que Leon Draisaitl, incommodé par une blessure à une cheville, aurait de la difficulté à se démarquer ?

Ce n’est pas le cas.

Evander Kane, dans la tourmente, a confirmé son talent aux côtés de McDavid, s’avérant l’un des coups les plus retentissants de la saison, une décision que le DG Ken Holland ne regrettera jamais.

Malgré une situation inquiétante devant le filet, les exploits de McDavid font en sorte que les arrières jouent avec plus d’assurance.

J’ignore si les Oilers parviendront à atteindre le troisième tour. Leur performance de dimanche a de quoi faire rêver leurs partisans, mais McDavid confirme de plus en plus que toute comparaison avec n’importe quel autre patineur ne tient plus. Il est dans une classe à part.

Où sont-ils ?

Où sont les gardiens canadiens ?

Où sont les gardiens québécois qui, pendant si longtemps, monopolisaient toute l’attention ?

Des huit formations restantes, on retrouve deux gardiens du Canada : Mike Smith, 40 ans, de Kingston en Ontario, et Darcy Kuemper, 32 ans, de Saskatoon en Saskatchewan.

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On est bien loin de l’époque où Patrick Roy, Martin Brodeur, Roberto Luongo, Marc-André Fleury, Jean-Sébastien Giguère, Corey Crawford, entre autres, dominaient les hommes masqués de la Ligue nationale.

Des gardiens qui possédaient des styles différents, mais qui misaient sur tous les atouts permettant à leur organisation d’atteindre les objectifs fixés.

Les cerbères québécois ont marqué la révolution devant le filet dans les années 1990. Ils ont apporté une touche personnelle, ils ont incité les jeunes patineurs à évoluer à cette position.

International

Aujourd’hui, ils viennent de partout dans le monde et plusieurs ont rapidement gravi les échelons en déployant une technique améliorée. Ils ont également respecté ce qu’on observait chez les gardiens nouvelle vague. Ce sont pour la plupart des athlètes imposants.

Ils pratiquent une certaine intimidation.

Trotz est en grande demande

Doit-on s’étonner que Barry Trotz soit en grande demande ? Pas du tout. Son parcours est assez impressionnant pour que les directeurs généraux de la LNH y voient un candidat répondant aux exigences de leur organisation.

Vegas, Detroit, Winnipeg et possiblement Philadelphie auront sûrement des entretiens avec l’ex-pilote des Islanders de New York.

Pascal Vincent

Cependant, j’aime bien entendre dans les rumeurs que les Jets et le directeur général Kevin Cheveldayoff aient inscrit sur leur liste le nom de Pascal Vincent.

Pendant plusieurs années, il a agi comme entraîneur adjoint de l’équipe. Il a ensuite consacré quelques années au développement des joueurs de l’organisation et il est très respecté à travers la ligue.

Aurait-il succédé à Paul Maurice s’il avait décidé de demeurer avec l’organisation plutôt que de tenter sa chance comme entraîneur associé des Blue Jackets de Columbus ? Il aurait sûrement été un choix logique pour assurer l’intérim jusqu’à la fin de la saison.

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Mais l’offre des Blue Jackets était intéressante. Et pouvait-il prévoir que Paul Maurice abandonnerait son poste à la mi-saison ?

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