Sport Canada annonce qu’il mettra fin à une enquête commandée sur l’inclusion dans le sport après avoir reçu une lettre signée par plus de 200 membres des communautés universitaires et sportives affirmant qu’elle était discriminatoire envers les athlètes transgenres.
Les vedettes canadiennes du soccer Quinn et Erin McLeod faisaient partie de ceux qui ont signé la lettre demandant à Sport Canada de retirer son soutien financier au sondage.
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Athlete Ally, une organisation qui défend l’égalité des chances dans le sport, indépendamment de l’orientation sexuelle, de l’identité ou de l’expression de genre, a déclaré dans un communiqué que l’enquête “Athlètes canadiens de haute performance 1” utilise un langage discriminatoire à l’égard des athlètes transgenres.
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Un courriel de sensibilisation obtenu par La Presse canadienne indique que le sondage fait partie d’une recherche commandée et financée par Sport Canada qui enquête sur les points de vue des athlètes féminines de haut niveau concernant l’inclusion des athlètes trans dans les catégories féminines.
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« Sport Canada a entendu les préoccupations et a rencontré les partenaires qui les ont soulevées pour discuter de la façon dont nous pouvons aller de l’avant », ont-ils déclaré dans un communiqué à La Presse canadienne.
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« Sport Canada s’est engagé envers l’inclusion, et c’est pourquoi nous essayons de faire en sorte que toutes les voix soient entendues sur les questions d’inclusion dans le sport.
Parmi les prétendus propos problématiques de l’enquête figurait l’expression “hommes biologiques” en référence aux athlètes trans, qui, selon l’athlète Ally, “rabaisse et dévalorise l’identité et l’humanité des femmes trans, et ignore les recherches scientifiques démontrant que les capacités athlétiques des femmes transgenres ne sont pas comparables”. à celles des hommes cisgenres.
L’enquête était menée par la chercheuse Catherine Devine, qui a mené une enquête auprès de 15 olympiennes britanniques en 2019 en réponse aux directives du Comité international olympique pour les athlètes transgenres.
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Un article de juin 2019 du journal britannique “The Guardian” a déclaré que l’enquête avait révélé que 11 des athlètes qui avaient participé étaient d’accord avec le point de vue selon lequel “il ne peut jamais être juste pour les athlètes transgenres qui ont traversé la puberté masculine de concourir dans le sport féminin”, avec un autre refuse de répondre.
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Quinn, ambassadrice d’Athlete Ally, est devenue la première athlète ouvertement transgenre à remporter une médaille d’or olympique lorsqu’elle a aidé l’équipe canadienne de soccer féminin à monter sur le podium aux Jeux de Tokyo en 2020.
“En tant qu’athlète transgenre qui a fièrement représenté le Canada sur le podium olympique, je suis consterné de voir Sport Canada financer des recherches qui perpétuent des stéréotypes profondément néfastes sur les athlètes transgenres”, a déclaré Quinn dans un communiqué.
“Surtout compte tenu de l’assaut de la législation et des politiques interdisant aux jeunes transgenres de faire du sport, nous avons besoin de recherches qui dissipent les mythes et la désinformation et qui favorisent l’inclusion, et non la discrimination.”
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