‘Dead Souls’, par Sam Riviere critique de livre

Ce qu’aucun résumé ne peut transmettre, c’est l’effet hypnotique de la prose implacable de Rivière. Le roman entier nous vient comme une confession fébrile délivrée par un «éditeur anonyme dans un magazine littéraire à tirage moyen». Il commence: «J’ai entendu parler de Solomon Wiese pour la première fois par une journée ensoleillée et venteuse sur la rive sud.» Le ton ressemble à un hommage au conte errant de Kint sur Keyser Söze dans «The Usual Suspects». Encore et encore, cet éditeur à mi-tirage parle de Solomon Wiese, le plagiaire poétique le plus célèbre et impénitent de tous. Peu de temps après que le narrateur l’ait aperçu lors d’une conférence littéraire, il le rencontre dans un bar, une coïncidence qui semble à la fois naturelle et surréaliste, la façon dont nous rencontrons des gens en rêve. «Je savais à ce stade qu’il devait être Solomon Wiese, ou je le savais sans le savoir», dit l’éditeur. «Il était simplement devenu évident que chaque développement allait dans cette direction, que la familiarité de son visage reflétait ma récente prise de conscience de son nom.

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