Le portrait du traumatisme de la Seconde Guerre mondiale est sincère mais sec

Un réalisateur né en Alberta plonge profondément dans l’histoire familiale pour son histoire

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C’est grossier de dénigrer ce qui est si clairement un travail d’amour, mais tel est le sort du critique, alors voilà. Ceux qui nous entourent – le titre évoque un vers du poème de la Grande Guerre de Laurence Binyon, « ils ne vieilliront pas » – est une lettre d’amour sincère à une génération et à un temps qui s’écoule de la mémoire vivante. Mais son rythme lent et son rendu simpliste des flashbacks traumatisants peuvent mettre à rude épreuve la patience de certains téléspectateurs.

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Troy Ruptash a écrit, réalisé, coproduit et joué le rôle de Roman, un agriculteur d’âge moyen né en Ukraine vivant dans la campagne de Vegreville, à environ 100 km à l’est d’Edmonton, en 1987. Roman est un père aimant pour son jeune fils Myko (Daniel Mazepa ), mais lorsqu’un accident frappe la mère du garçon (Vera Graziadei), Roman commence à s’effondrer.

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Les sautes d’humeur et la consommation excessive d’alcool déroutent le petit garçon, qui se réfugie bientôt avec d’autres membres de la famille. Mais Roman est aussi soudainement en proie à des flashbacks sur la Seconde Guerre mondiale, lorsque son oncle était un combattant de la Résistance, et lui-même un petit garçon contraint de fuir l’avancée de l’armée allemande.

Peut-être sans surprise, le propre fond de Ruptash reflète celui de ses personnages. Il est né et a grandi à Vegreville (retournant dans le magnifique paysage des prairies pour tourner son film) et sa grand-mère est venue au Canada après avoir été témoin de l’exécution de ses parents en Ukraine. Le réalisateur est clairement aux prises avec des fantômes dans cette entreprise créative, qui est au moins une tactique plus saine que celle employée par le personnage qu’il incarne.

Mais après quelques souvenirs ensoleillés au ralenti de sa femme, associés à des souvenirs de guerre teintés de sépia, il n’y a pas grand-chose pour engager le public. Nous ne faisons que regarder la lente spirale de Roman vers le désespoir, espérant qu’entre l’église, la famille et sa propre résilience, il pourra se retirer à temps. C’est une belle histoire, personnelle et sérieuse, mais cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas aussi narrativement un peu mince.

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2 étoiles sur 5

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