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Il est de routine pour les services de police d’émettre des avertissements pour les personnes disparues.
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Élever quelque chose de routinier à une urgence est une toute autre affaire.
Des questions de ce genre ont été soulevées concernant le cas d’une jeune fille de 13 ans d’Edmonton portée disparue après qu’elle ne soit pas allée à l’école le 24 juin.
La police de la capitale de l’Alberta a partagé cette information avec le public le 27 juin.
La famille et les amis de la jeune fille ont installé des panneaux d’affichage au-delà d’Edmonton, dont un à Calgary, le 30 juin.
Plus d’une semaine après la disparition de la jeune fille, elle a été retrouvée non loin de Portland, Oregon, le 2 juillet.
Noah Madrano, 40 ans, a été arrêté et a depuis été accusé de leurre d’enfants. Des accusations criminelles supplémentaires sont possibles.
Ce fut un immense soulagement d’apprendre que l’adolescent avait été retrouvé vivant.
Mais une partie de l’enquête sur sa disparition doit également inclure un examen de la manière dont la situation a pu dégénérer au point de devenir un cas de personne disparue transfrontalière.
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Il doit y avoir un compte rendu ouvert et honnête des occasions antérieures de mettre fin à la situation.
L’école a-t-elle correctement suivi ses procédures pour alerter les parents et les tuteurs lorsqu’une absence injustifiée d’un élève est enregistrée ? Ces notifications sont-elles suffisamment rapides ?
Aurait-il pu y avoir un meilleur moyen d’alerter le public pendant les jours où l’on croyait que l’adolescente enlevée et la personne qui l’avait kidnappée se trouvaient à Mission, en Colombie-Britannique?
Et comment était-il même possible pour la jeune fille et son ravisseur présumé de traverser la frontière canado-américaine?
Certains se sont demandé pourquoi une alerte Amber n’avait jamais été émise dans le cadre de cette affaire.
Cette question revêt un intérêt particulier en Alberta, compte tenu de l’historique des alertes tardives dans cette province en ce qui concerne les enfants disparus. Malheureusement, certains de ces cas se sont soldés par une tragédie.
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Samedi, la police d’Edmonton a expliqué que les choses n’étaient pas aussi simples qu’elles auraient pu le paraître au public.
Surtout, rien n’indiquait au début que l’adolescent avait été enlevé.
“Ce dossier ne répondait pas aux critères”, a déclaré le sergent-chef. James Vanderland de la section des crimes historiques de la police d’Edmonton dans un communiqué de presse.
«Une alerte Amber était en cours de préparation une fois que nous avons confirmé le tuyau crédible de l’identité du suspect, son emplacement et la description de son véhicule; cependant, nous avons été informés que le suspect n’était plus au Canada, donc une alerte Amber n’était plus possible.
En effet, les directives des deux côtés de la frontière stipulent qu’il doit y avoir une croyance qu’un enfant est enlevé et en danger, et qu’il doit y avoir des informations utiles pour aider à localiser l’enfant disparu et son ravisseur.
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Le Centre canadien de protection de l’enfance affirme que même si les alertes Amber sont incroyablement utiles, leur utilisation excessive ou abusive pourrait nuire au programme.
“Ces alertes ne sont pas appropriées dans toutes les circonstances et leur efficacité continue dépend de la garantie qu’elles ne sont utilisées que dans les cas qui répondent aux critères … et où le temps presse”, déclare le groupe sur son site Internet.
Bien qu’il soit clair que les services de police ne devraient rien faire pour diminuer l’impact des alertes Amber, il existe un large fossé entre ces notifications généralisées qui attirent l’attention et le prochain niveau d’alertes publiques pour les enfants disparus.
Il semble que la police n’ait actuellement le choix qu’entre déclencher des alertes sur nos appareils mobiles, à la radio et à la télévision via le système Alert Ready, ou simplement espérer que le public remarquera les communiqués de presse, les articles de presse ou les avis envoyés sur les réseaux sociaux.
Il n’y a rien entre les deux, et c’est un problème.
Les forces de l’ordre doivent être dotées de meilleurs outils pour informer le public la prochaine fois qu’elles seront confrontées au cas d’un enfant disparu comme celui de la jeune fille de 13 ans d’Edmonton.
Et compte tenu de ces outils, la police ne doit pas hésiter à les utiliser.
[email protected]
Sur Twitter: @RickyLeongYYC
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