Commentaire
Les voisins juste à côté de nous ont fait des choses inconsidérées comme bloquer notre entrée, demander à notre visiteur de l’après-midi de déplacer sa voiture pour qu’il puisse garer sa caravane de vacances dans la rue (ce qui n’est même pas légal dans notre ville), permettant à leurs entrepreneurs marcher partout sur notre gazon fraîchement posé dans la cour avant, etc. Nous sommes restés polis, les dents serrées, à travers tout cela, mais ce ne sont certainement pas des gens avec qui nous aimerions éventuellement être amis.
Il y a trois jours, alors que nous étions à l’extérieur pour construire notre nouvelle terrasse, la femme a appelé de l’autre côté de sa terrasse en disant : « Nous organisons une fête de départ à la retraite pour Doug demain à partir de 16 h 30. Veuillez passer. Tous ses collègues s’arrêteront.
Mlle Manners, j’étais déconcerté. Je me suis senti pris au dépourvu et j’ai bégayé : « Si nous sommes dans le coin, nous pourrions passer, mais je ne sais pas quels sont nos plans avec nos rénovations en cours.
Je n’avais aucune intention d’y aller. Par la suite, j’ai dit à mon mari que c’était une invitation étrange à offrir en premier lieu, étant donné que nous connaissons à peine ces personnes, et nous ne connaissons certainement pas les collègues de Doug. Cela aurait été extrêmement gênant même si nous voulions construire une amitié, mais nous ne le faisons pas.
La femme ne m’a pas invité par hasard, comme cela arrive parfois lors d’une conversation où vous mentionnez une fête que vous organisez et vous vous sentez ensuite obligé d’inclure la personne à qui vous parlez. Je lui tournais le dos, je posais des planches de terrasse, et elle a crié mon nom pour attirer mon attention. C’était délibéré.
Ai-je tort de penser que c’était une étrange invitation à offrir ? Et si c’était étrange, comment aurais-je dû répondre à l’invitation verbale sur le moment ?
Comment ose ton voisin vous adresser une invitation délibérée ? Le véritable nerf. Ou du moins c’est ce que vous semblez croire.
Miss Manners comprend que les actions antérieures inconsidérées de ce voisin peuvent vous rendre suspect maintenant. Mais de son point de vue, cela semblait être une invitation assez joviale.
Eh bien, il y a peut-être un léger agenda caché, mais qui est un truc de voisinage longtemps honoré et donc à peine remarquable. Autrement dit, si la fête devenait bruyante, vous auriez été invité ou du moins prévenu et donc plus sympathique au bruit.
Dans l’intérêt d’être réciproquement amical, Mlle Manners suggère que vous suiviez la fête de retraite de Doug et lui disiez que vous êtes désolé de l’avoir manquée. Même si vous ne l’êtes clairement pas.
Chère Mademoiselle Manners : Si l’on voulait se référer à « le monsieur/la dame du coin », comment pourrait-on le faire sans supposer un sexe ?
“La personne dans le coin.” Ou “la personne douce”, si vous voulez ajouter de l’épanouissement.
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