Océan Indien, Tanya Shanker, Ambarish Nag, Rohit Sen et Teintures

Océan Indien, Tanya Shanker, Ambarish Nag, Rohit Sen et Teintures

Océan Indien – Tu as

★★★★

Sur leur premier album en près d’une décennie, les piliers de la fusion de New Delhi océan Indien reste aussi sublime que jamais. Rejoint par le guitariste Nikhil Rao – qui est le plus récent participant, à peu près quand Tandanu sorti en 2014 – il y a un sens indubitable d’expérimentation audacieuse injecté dans le monde déjà terrestre du groupe. Les préoccupations tout au long du dossier sont principalement environnementales, dans l’espoir de stimuler la civilisation en action. Il y a le sombre “Jaadu maaya», la fusion jazz-carnatique brille sur « Jungle » avec George Brooks et un appel douloureux sur « Iss Tan Dhan » avec l’as du ghatam Vikku Vinayakram. Ils se tournent vers l’écriture poussiéreuse et folklorique du Cachemire sur la chanson titre en deux parties et le prog carnatique mène “Rebirth”. L’attente a été longue pour un nouveau message de l’océan Indien et cela en valait la peine.

Teintures – instants, à distance

★★★½

La pandémie pourrait bien être dans le rétroviseur pour la plupart d’entre nous, mais la créativité en captivité qu’elle a engendrée est loin de s’épuiser pour l’instant. Duo indo-allemand Teintures – comprenant le pianiste Aman Mahajan et le guitariste Nishad Pandey – a travaillé sur Internet et crédité en plaisantant à moitié la latence en tant que troisième membre du groupe. Les improvisations abondent sur 11 titres. Le duo pousse beaucoup plus loin malgré ces limitations supposées de ne pas être dans la même pièce, avec de courtes conversations sonores (“With These Materials”), des sélections fragmentées (“Cyberspace”, “Marionettes”, “Moments”) et des coupes pensives ( “Forest Walk”.) Il y a des espaces plus calmes comme toujours (également entendu sur leur album précédent Têtes et contes2021) mais des chansons comme “Ghost” insufflent un sens clairsemé mais puissant de l’éthéré, ce qui en fait une autre expérience de jazz digne de voyager.

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Tanya Shanker– Ce qui se trouve en dessous

★★★½

Il y avait quelques aperçus d’un son différent sur l’auteur-compositeur-interprète de Bengaluru Tanya Shankerle premier album de 2020 orienté rock Champ de bataillemais elle prend enfin tout son sens sur son dernier album Ce qui se trouve en dessous. Exploratoire à parts égales de ce qu’elle voit autour d’elle et de sa propre vie, l’album de sept titres lui permet à nouveau de faire jouer ses cordes vocales. Elle canalise un peu de Beyonce, Lady Gaga, Amy Winehouse, Adele et de la pop puissante, en parcourant sa liste de souhaits (“Soft Boi”), des chagrins (“The Villain”, l’une des chansons les plus rock), des configurations grandioses (” What Lies Beneath ») et un peu de hip-hop/R&B moderne (« Helium », « Innocent Girl », « The Audience ») pour franchir une nouvelle étape formidable dans son parcours.

Rohit Sen – Aberrations

★★★

Basé à San Francisco, le premier album du chanteur, producteur et guitariste d’origine indienne Rohit Sen Aberrations est le résultat d’expérimentations où design, musique et technologie interagissent. Même si un bras robotique et Open AI sont utilisés (pour les vidéos), ce n’est pas aussi bizarre que vous le pensez. Au contraire, ce sont des chansons ensoleillées et venteuses d’évasion et de confort – de “Sudden Complacence” et “San Francisco”. Ce dernier présente un travail de guitare bluesy et funky de Bangalore Ankur Das, qui ajoute de la chaleur à “Vertigo” et “Your Smile”. Sen déchiffre le code quand il s’agit de bons moments funky sur Aberrations et mélange les ambiances (“Something Smooth”) juste ce qu’il faut pour garder l’auditeur engagé.

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Ambarish Nag – Éveil

★★★½

Artiste rock basé à Mumbai Ambré Nag plonge dans le rock bluesy et psychédélique de la manière la plus classique et la plus infaillible sur son premier album complet Éveil. L’ouverture, qui est également la chanson-titre, fait feu de tout bois, incorporant même du konnakol pour un festin sonore. Avec les voix qui arrivent, “Room Full of Comfort” est méditatif, tandis que “One Brick at a Time” et “Morning Star” le font monter d’un cran, même si la voix de Nag ne correspond pas exactement en intensité. Il se montre à la hauteur sur des chansons acoustiques plus réconfortantes comme “Feel Alright” et le piano “Yeh Aatishein (Reprise)”. L’optimiste “City Lights” fait bien pour capturer les perspectives joyeuses de Nag, mais le voyage sonore de Éveil pourrait être plus cohérent.

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