Opinion d’invité : les Albertains doivent soutenir la refonte de la péréquation ou cela nous fera du mal pendant des siècles

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Lundi, les Albertains auront leur mot à dire sur le référendum sur la péréquation. Il est crucial pour l’avenir de l’Alberta qu’une nette majorité d’Albertains vote « Oui » pour amorcer le processus qui pourrait mener à l’abrogation ou à la réforme de la péréquation.

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Un vote « non » nuirait à l’Alberta pendant des générations. Il limitera la capacité de tout futur premier ministre albertain, de toute allégeance politique, de négocier avec le gouvernement fédéral en position de force.

Cela permettrait aux politiciens libéraux fédéraux de nier les sentiments et la colère des Albertains pour les années à venir. Ils diront que les politiciens de l’Alberta pourraient parler grand, mais lorsque les choses se passent, les Albertains ont choisi le statu quo canadien. Les Albertains aiment la péréquation telle qu’elle est, diront-ils.

Envoyer au Canada un message sur ce que les Albertains pensent réellement de l’injustice de la péréquation est d’une importance cruciale.

Au début de 2017, en tant que chef de l’opposition, j’ai d’abord appelé à un référendum sur la péréquation. J’ai déclaré que l’Alberta devrait « contester le statu quo constitutionnel » de manière plus agressive et utiliser un référendum pour obtenir des changements constitutionnels qui aboutiraient à un « meilleur accord pour l’Alberta ».

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J’étais clair que le référendum était un outil pour forcer des négociations qui conduiraient à des changements à la Constitution canadienne. Un vote clair sur cette question permet au gouvernement de l’Alberta de prendre diverses mesures qui mèneront à des négociations constitutionnelles.

Seules quelques personnes, pour la plupart des professeurs d’université, font campagne pour le « non ». Rachel Notley, à son honneur, n’en fait pas partie. Les opposants au référendum disent que le gouvernement fédéral et les autres provinces ignoreront la nécessité de négocier. Cela n’arrivera pas.

Des négociations constitutionnelles s’annoncent dans les prochaines années. Vous voyez, COVID et les changements qu’il apportera aux dépenses de santé et des personnes âgées risquent de ruiner presque toutes les provinces. Le Québec pourrait être l’exception puisqu’il reçoit tellement d’argent de péréquation qu’il a accumulé 20 milliards de dollars d’excédents au cours des cinq années précédant la COVID.

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Il faudra un an ou deux pour que les petites provinces réalisent leurs problèmes fiscaux après avoir traversé la partie d’urgence de COVID. Ensuite, ils seront désireux de réinitialiser l’accord national sur les soins de santé. Et, le moment venu, l’Alberta veillera à ce que la fixation de la péréquation soit une grande partie de la discussion. Mais cela se produit mieux si nous obtenons un vote des deux tiers et plus pour mettre fin à la péréquation lors de ce référendum.

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Les discussions constitutionnelles sont effrayantes pour les politiciens à l’ancienne car elles pourraient conduire à des changements imprévisibles. Eh bien, l’Alberta doit faire pression pour de nombreux changements importants dans la Constitution.

Comme je l’ai dit en 2017 : « Un vote clair par référendum enverrait un mandat clair non seulement au gouvernement provincial, mais aussi au gouvernement fédéral pour obtenir un meilleur accord avec l’Alberta. Les discussions constitutionnelles, une fois amorcées, ne se limiteront pas à la péréquation — ce qui est une bonne chose parce que la péréquation n’est même pas le plus gros problème constitutionnel auquel l’Alberta est confrontée.

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L’Alberta a besoin de changements constitutionnels qui trouveront un moyen d’acheminer notre énergie jusqu’à la marée où nous pourrons la vendre à quelqu’un d’autre que les Américains. Nous devons corriger les déséquilibres fondamentaux qui font que le Canada ne reconnaît pas les contributions de l’Alberta. Nous devons réparer notre démocratie brisée où aucune des chambres du Parlement ne traite l’Alberta équitablement. Et nous devons ramener le Canada à l’esprit original de la Confédération : que le Canada a été créé pour que ses parties puissent utiliser la force d’un Canada combiné pour commercer avec le monde et augmenter la prospérité du Canada et de toutes les pièces qui font le Canada.

Ce sont les éléments importants qui permettront au Canada de fonctionner pendant un autre siècle.

Avoir ces discussions constitutionnelles sera une priorité pour le prochain premier ministre, qu’il s’agisse de Jason Kenney, Rachel Notley ou quelqu’un d’autre.

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Un « oui » fort au référendum sera utile.

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