‘Père Stu’ est-il encore le meilleur film basé sur la foi ?

‘Père Stu’ est-il encore le meilleur film basé sur la foi ?

Tous les films religieux ne sont pas créés égaux. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui.

La nouvelle génération de plats spirituels présente de plus grandes stars, des thèmes plus riches et, dans le cas de “Father Stu”, du matériel qui pourrait ne pas convenir aux enfants.

Oui, le drame classé R a une bouche de pot … avec un but. Le blasphème n’est pas une exploitation et n’est pas conçu pour attirer des foules méfiantes. Cela fait partie de l’histoire de la vie du père Stu, décrite de manière vivante dans ce biopic intelligent et déchirant.

Mark Wahlberg joue le rôle de Stuart Long, un boxeur vieillissant qui pense qu’il peut se présenter à Hollywood un jour et réserver un grand rôle au cinéma le lendemain. Il est si délirant, mais il y a quelque chose de doux qui se cache sous son extérieur peu pratique.

Il aime sa maman (Jacki Weaver) et son innocence aux yeux écarquillés cache un cœur meurtri.

On le voit alors qu’il flirte avec Carmen (Teresa Ruiz), une beauté mexicaine qu’il aperçoit un jour dans un supermarché. Il ne considère pas ses doux rejets comme sa réponse finale, poussant pour avoir la chance de la courtiser où qu’elle aille. Cela oriente Stu vers l’Église catholique, qu’il considère initialement comme une autre arme dans son offensive de charme.

Il faut un acteur avec un réservoir de bonne volonté pour rendre cette poursuite douce et non aigre.

La foi catholique s’incruste lentement en Stu, le convainquant de poursuivre le sacerdoce contre toute attente. C’est ce qui se passe ensuite qui montre le cœur et l’humour de cette âme bancale en devenir.

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Moins on en dit sur le troisième acte du « Père Stu », mieux c’est. Sachez simplement que nous n’avons pas vu Mel Gibson, jouant le Pa croustillant de Stu, composé comme ça depuis un certain temps. L’histoire, basée sur le voyage remarquable du vrai père Stu, traite de matériel qui pourrait s’effondrer en une finale larmoyante.

La scénariste/réalisatrice Rosalind Ross a d’autres idées.

Ross, dans un premier film solide en tant que réalisateur, peaufine le matériau sans tics faciles ni raccourcis émotionnels. Chaque larme est méritée et aucune ne vient sans coût. Wahlberg subit une transformation physique pour amener le père Stu à l’écran, mais c’est son dévouement au personnage et la grâce peu commune du prêtre qui le placent au premier rang des meilleurs acteurs.

Les films basés sur la foi ont souvent du mal avec le monde réel. Certains excisent tellement de ce que nous voyons et entendons autour de nous qu’ils ressemblent à peine à la réalité.

Cela, à son tour, chasse certains publics.

“Father Stu” offre quelque chose pour une plus large bande d’Amérique. Il est difficile d’imaginer des cœurs assez durs pour garder ce conte à distance.

Ça passe ou ça casse: “Father Stu” présente Mark Wahlberg à son plus convaincant, et le scénario en couches garantit de ne pas gaspiller ce travail stellaire.

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