Rangée d’affiches Kaali | Le Musée Aga Khan s’excuse d’avoir blessé les sentiments religieux

Rangée d’affiches Kaali |  Le Musée Aga Khan s’excuse d’avoir blessé les sentiments religieux

Un jour après que le haut-commissariat de l’Inde au Canada a exhorté les autorités canadiennes à retirer le matériel provocateur lié aux dieux hindous de l’affiche d’un film présenté au musée Aga Khan, les autorités du musée de Toronto se sont maintenant présentées pour s’excuser d’avoir blessé les religieux sentiments des Hindous. Le site de microblogging Twitter a également retiré l’affiche du film partagée par sa réalisatrice Leena Manimekalai dans laquelle la déesse était vue en train de fumer et tenant le drapeau de la fierté de la communauté LGBTQ.

Dans sa lettre d’excuses, le Musée Aga Khan a écrit que l’Université métropolitaine de Toronto a rassemblé des œuvres d’étudiants de diverses origines ethniques et culturelles. Sous le même toit, chaque élève explorait son sentiment d’appartenance individuel dans le cadre du multiculturalisme canadien pour le projet intitulé « Sous la tente ». Ces œuvres ont été accueillies une fois au Musée Aga Khan le 2 juillet, dans le cadre de la mission du musée de favoriser la compréhension et le dialogue interculturels à travers les arts.

« Le respect des diverses expressions religieuses et communautés de foi fait partie intégrante de cette mission. La présentation n’est plus montrée au musée. Le musée regrette profondément que l’une des 18 courtes vidéos de ‘Under the Tent’ et la publication qui l’accompagne sur les réseaux sociaux aient offensé par inadvertance des membres des communautés hindoues et d’autres communautés religieuses », indique encore la lettre.

Poseur du cinéaste

Réagissant à la suppression par Twitter de l’affiche de son film, Mme Manimekalai s’est demandé si Twitter retiendrait également les tweets des semeurs de haine.

“C’est hilarant. Twitter retiendra-t-il les tweets des 200 000 semeurs de haine ? Ces trolls lowlife ont tweeté et diffusé la même affiche qu’ils trouvent répréhensible. Kaali ne peut pas être lynché. Kaali ne peut pas être violée. Kaali ne peut pas être détruit. Elle est la déesse de la mort », a-t-elle écrit sur le site de microblogging.

Le site de microblogging a écrit que le tweet de Mme Manimekalai avait été retenu en Inde en réponse à une demande légale.

FIR à Guwahati

Pendant ce temps, deux organisations de l’Assam ont déposé un premier rapport d’information (FIR) exigeant des mesures punitives contre Mme Manimekalai pour “atteinte aux sentiments religieux” avec l’affiche de son documentaire Kaali.

L’Hindu Suraksha Manch et le United Trust of Assam ont déposé le FIR ensemble au poste de police de Dispur à Guwahati mardi.

Les plaignants ont déclaré que l’affiche dépeint la déesse Kaali d’une manière “inacceptable par tout hindou” et qu’il s’agissait d’une “déformation délibérée de la religion et de la culture hindoues avec une intention malveillante d’insulter les sentiments religieux hindous”.

(Avec des contributions de l’Assam)

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