Des rapports contradictoires sont arrivés sur ce que l’Iran envisage de faire à propos de sa “police de la moralité” – qui serait responsable de la mort d’une femme qui ne se conformerait pas à la loi sur le hijab.
Le procureur général iranien Mohammad Jafar Montazeri aurait déclaré que la patrouille d’orientation du pays serait abolie à l’avenir … et que leurs règles imposant aux femmes de porter le hijab en public seraient réexaminées, selon les médias locaux.
La police de la moralité iranienne est dissoute, a annoncé le procureur général du pays.
L’annonce intervient après des mois de protestations contre la mort d’une jeune femme, Mahsa Amini, alors qu’elle était détenue par la police des mœurs pour avoir “prétendument” enfreint des règles strictes sur les couvre-chefs. pic.twitter.com/o8TGGWuKSy
– Ami arctique (@FriendEden100) 4 décembre 2022
@AmiEden100
Une agence de presse d’État a toutefois réfuté cela… suggérant que Montazeri avait parlé à contre-courant et que tout démantèlement de la police des mœurs relève de la compétence du ministère de l’Intérieur, et non du pouvoir judiciaire ou du parlement. Aucun mot officiel de ce département jusqu’à présent.
La nouvelle d’un changement potentiel dans les réglementations strictes du pays contre les femmes était une énorme victoire après des mois de manifestations après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en septembre, décédée des suites de blessures qu’elle avait subies lors de sa détention dans Septembre.
Il y a eu des manifestations massives et des troubles civils en Iran et ailleurs dans le monde alors que les gens se sont rassemblés pour montrer leur solidarité avec les femmes iraniennes à la suite du décès d’Amini.
On dit qu’Amini ne portait pas correctement un foulard sur la tête, c’est à ce moment-là que des agents de la patrouille d’orientation se sont approchés et ont essayé de l’amener à le mettre complètement. Ce problème existe depuis longtemps, et maintenant il semble atteindre un point d’ébullition – en supposant que l’Iran bougera réellement.