La troupe des Boules à Mythes, de Québec, est en nomination au Gala des Arlequins, qui récompense le théâtre amateur. Le texte de sa pièce Sacré Bonheur pourrait mériter, mardi soir, la bourse du concours création.
Il s’agit d’une première nomination au Gala des Arlequins pour la petite compagnie de théâtre de Québec fondée par Florent Roby en 1983. Le Théâtre des Boules à Mythes a comme mission, depuis 2001, de faire de la création.
Écrit par Jean Beaudoin, Geneviève Bisaillon, Alain Leclerc et Maurice Roy, Sacré Bonheur est leur 18e texte original. La pièce, qui devait être présentée en novembre dernier à la salle Henri Piolain du Collège de Champigny, à Québec, a été remise à plus tard en raison de la pandémie.
« Sacré Bonheur, c’est un tour d’horizon, en six scènes, des différentes conceptions du bonheur », a expliqué Alain Leclerc, coauteur de la pièce.
Jean Beaudoin, codirecteur de la troupe, explique que le Théâtre des Boules à Mythes a adhéré à la Fédération québécoise du théâtre amateur il y a un an.
« Le fait que notre pièce n’a pas pu être présentée la rendait éligible pour la bourse du concours création. On a posé notre candidature et notre texte a été sélectionné. Gagne, gagne pas, nous sommes fiers. Nous sommes très contents d’être en nomination », a-t-il mentionné.
« Juste le fait d’être dans les finalistes représente une victoire pour nous », a ajouté Alain Leclerc.
Court métrage
Sacré Bonheur est en compétition avec les textes Mais qui a donc tué Ti-Louis ? de Monique Le Maner et Zibeline et le revers de la fourrure, de Steve Méthot.
Quatorze prix seront remis lors d’un gala qui sera présenté mardi soir, à 19 h, sur la page Facebook et sur la chaîne YouTube de la Fédération québécoise du théâtre amateur.
Le Théâtre des Boules à Mythes travaille en ce moment sur un court métrage qui mettra en vedette une des six scènes de la pièce Sacré Bonheur.
« La pandémie nous a empêchés de monter Sacré Bonheur et nous avons entrepris l’écriture d’un scénario avec l’homme de théâtre Jacques Lessard, qui est notre conseiller à la mise en scène. Les productions Edgar Fritz ont aimé notre projet et ils ont embarqué. On a un budget, un commanditaire et le scénario est presque terminé. C’est un beau projet », a fait savoir Jean Beaudoin.