Sandy Denny – Premiers enregistrements à domicile

Sandy Denny – Premiers enregistrements à domicile

Le marché en chez Sandy Denny les enregistrements pré-Fairport Convention ont été de mieux en mieux servis ces dernières années. Qui sait où va le temps ?, la première grande rétrospective du regretté chanteur folk anglais, décédé en 1978, a ouvert le bal en 1985 avec l’inclusion d’une poignée de premières démos maison. Il a été suivi de Les pistes du grenier, une sortie australienne convoitée uniquement sur cassette de la fin des années 80. En 2004 est venu Une boîte pleine de trésors et en 2010 un coffret éponyme épique qui couvrait à peu près chaque pouce de Denny’s œuvre sur pas moins de 19 CD. Enregistrements Denny réalisé en 1967 avec Alex Campbell et Les pailles ont également été réédités plusieurs fois.

En termes d’entretien ménager de base, tout sur cette sortie double vinyle Record Store Day, autorisée par le Denny immobilier, a déjà été disponible ailleurs. Ses 27 pistes solo reproduisent essentiellement tout le disque 12 et deux pistes du disque 13 du mammouth Sandy Denny boîte qui, bien qu’exhaustive, n’a connu qu’une édition limitée et est rapidement devenue d’un prix prohibitif.

Bien que les fans dévoués aient peut-être déjà entendu la plupart ou la totalité de ce matériel, c’est la première fois que la majorité de ces morceaux sont publiés sur vinyle (il existe également une version CD). Pour l’auditeur plus sélectif ou moins dissolvant, Premiers enregistrements à domicile donne un aperçu concis et accessible de l’évolution de Denny’s talent artistique entre 1966 et 1968, couvrant la période où elle s’est établie pour la première fois dans les clubs folkloriques de Londres jusqu’aux mois qui ont immédiatement suivi son arrivée à Fairport en mai 1968. La pochette intérieure comprend des notes de doublure informatives de Pat Thomasqui a organisé la publication, bien qu’il dénigre inutilement certains Denny’s contemporains en train de claironner à juste titre son génie.

Lire aussi  VOUS L'AVEZ DIT : Ministre léger

Il en ressort un double portrait. Denny est capturée en tant qu’interprète de chansons anciennes et nouvelles, ainsi qu’en tant qu’auteur-compositeur-interprète en herbe à part entière. A 19 ans, elle démarre en 1966 avec deux chansons écrites par son copain de l’époque, tumultueux folk américain Jackson C Frankfaisant un poing particulièrement fin de sa chanson signature, “Les bleus dirigent le jeu”. Ailleurs, elle couvre Bert Jansch (“Soho”), et offre une belle interprétation feutrée “Un peu de pluie” de Fred Neil. En revanche, les tentatives de deux chansons écrites par son ami et compatriote esprit libre Anne Briggs“Suis ton chemin mon amour” et “Le temps est venu” – semblent hésitants, presque hésitants. Le choix de cette culture est une lecture tendre et transformatrice de “Ce n’est pas moi bébé” de Bob Dylanune chanson Denny chanterait plusieurs fois, présenté ici comme une masterclass de ton et de dynamique, mettant en valeur l’étendue de sa tessiture vocale.

Le matériel traditionnel est généralement un peu moins convaincant. Ces produits de base du commerce américain, britannique et irlandais. arr. répertoire comme “Enfants sans mère”, “Sept Vierges”, “Elle se déplace dans la foire” et “Chanson du berceau” étaient dix pour un sou dans les clubs folkloriques de l’époque, et Denny’s les versions se sentent un peu dévouées, une hantise « Que personne ne vole votre thym » nonobstant.

Parmi ces interprétations se trouvent éparpillées les premières floraisons de Denny en tant que compositrice, 10 originaux qui incluent des chansons qu’elle n’a jamais enregistrées ou publiées professionnellement. Vous pouvez entendre pourquoi dans le cas du sombre “J’aime mon véritable amour” et dérivé « Ethusel »mais “Rue Gérard” est une promenade blues attrayante dans le ventre bohème de Londres, tandis que
“En mémoire (Les tendres années)” est jolie, si légère.

Lire aussi  Avril Lavigne obtiendra une étoile sur l'Allée des célébrités canadiennes

Est également présenté le tout premier enregistrement de « Qui sait où va le temps ? » à partir de 1967, l’une des deux versions présentées. Joué en accord ouvert, rebondissant sur un rythme incertain et plus enjoué qu’il ne le deviendra plus tard, il n’accède pas tout à fait à toute la gamme de la magnifique mélancolie de la chanson mais n’en demeure pas moins fascinant. Un autre point fort est “Boîte pleine de trésors”une belle version embryonnaire de “Fotheringay” – dont une belle interprétation est également incluse ici dans son état fini.

Si Denny’s l’écriture de chansons est encore un travail en cours, sa voix est déjà un instrument envoûtant. Entendue ici dans un décor sans fioritures avec seulement sa propre – excellente – guitare comme accompagnement, elle brille et s’assombrit avec un instinct infaillible. Toutes ces pistes ont été enregistrées sur un équipement d’enregistrement domestique rudimentaire, mais la qualité sonore est généralement correcte ; curieusement, les sept enregistrements de 1966 sont plus propres que les derniers, dont certains flirtent avec la distorsion lorsque le volume monte en flèche. Bien qu’il y ait quelques problèmes de réglage, et les performances de “Enfants sans mère” se termine brusquement par une voix masculine parlant en arrière-plan, aucune des idiosyncrasies domestiques n’entrave l’expérience d’écoute. Pour tous ceux qui ont toujours rêvé d’avoir Sandy Denny chanter dans le coin de la pièce pendant environ une heure, cette version bienvenue pourrait être aussi proche que possible.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Recent News

Editor's Pick