Autrefois concierge, maintenant le roi de la photographie Bar Mitzvah de Montréal

M. Rocha s’est soudain retrouvé à braver un hiver québécois, sans emploi, isolé et incapable de parler français. Après un ajustement initialement difficile, il a proposé à Sonia dans un salon de thé, cachant une bague de 150 $ dans une tasse de thé. Il a dit qu’il avait trouvé un but après que la tante de Sonia, qui travaillait dans la cuisine de Shaar, l’ait aidé à obtenir le poste de concierge.

Il s’est immédiatement senti chez lui à la synagogue, a-t-il dit, et a été particulièrement attiré par la signification spirituelle d’une bar ou bat mitsvah, le rite de passage dans lequel un garçon ou une fille affirme son engagement envers le judaïsme. Il s’arrêtait parfois de passer l’aspirateur pour s’asseoir sur les bancs et écouter, fasciné, la voix obsédante du chantre Zelermyer chantant des prières.

« Je suis un catholique baptisé, mais dans une synagogue, je ressens un lien très fort, quelque chose me parle », a-t-il déclaré.

C’est en époussetant les bancs et en observant les photographes de la bar-mitsva au travail que l’idée lui est venue pour la première fois que photographier les bar-mitsva était son « destin ».

« Je voyais les photographes se tenir trop près du garçon de la bar-mitsva, et la voix dans ma tête disait : ‘Non, non, non, tout va mal. Dieu vous donne cette lumière et vous n’en faites rien », se souvient-il. “Mais j’étais le concierge, alors j’ai continué à épousseter.”

Puis vint l’épiphanie bris.

La grand-mère était tellement ravie des photos cinématographiques de mauvaise humeur qui en résultaient qu’elle lui a payé 130 $ pour le travail, une amélioration par rapport à son salaire de concierge de 10 $ de l’heure.

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Enhardi, M. Rocha a demandé à la direction de la synagogue s’il pouvait filmer d’autres événements. En l’espace de deux ans, il photographiait des mariages et des bar-mitsva, pour pas moins de 8 000 $, et, pendant un certain temps, enfilait son uniforme de concierge pour nettoyer les toilettes. Parfois, il travaillait de si longues journées qu’il dormait sur un banc de synagogue.

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