Les efforts d’évacuation à Kaboul ont commencé à ralentir samedi alors que les États-Unis et leurs alliés se sont concentrés sur le retrait de leurs dernières forces armées d’Afghanistan dans les prochains jours.
La capitale afghane était en état d’alerte maximale pour d’éventuelles attaques terroristes à la suite d’une frappe américaine contre l’État islamique, qui a revendiqué jeudi un attentat à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul qui a fait près de 200 morts, dont 13 membres de l’armée américaine.
Les États-Unis et leurs alliés ont évacué plus de 110 000 personnes d’Afghanistan au cours des deux semaines qui ont suivi le renversement du gouvernement afghan par les talibans. Plusieurs milliers de personnes se trouvaient à l’intérieur de l’aéroport et attendaient des vols samedi.
Après que les États-Unis ont annoncé à leurs partenaires qu’ils mettaient fin à leurs efforts d’évacuation, des milliers de personnes désireuses de fuir mais incapables d’entrer dans l’aérodrome ont commencé à porter leur attention sur d’autres voies d’évacuation possibles, y compris la frontière terrestre avec le Pakistan.
Le secrétaire britannique à la Défense, Ben Wallace, a déclaré que le Royaume-Uni n’acceptait plus de candidats essayant de quitter l’Afghanistan et n’évacuerait que ceux qui se trouvaient déjà à l’intérieur de l’aéroport alors que l’armée se concentre sur la fin des opérations en Afghanistan.
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