Les procureurs français lancent une enquête sur l’empire sidérurgique de Sanjeev Gupta | Actualité économique

Les procureurs français ont ouvert une enquête sur les relations commerciales de Sanjeev Gupta alors que les problèmes augmentent pour le magnat de l’acier.

Liberty Steel, l’une des sociétés de M. Gupta, fait l’objet d’un examen minutieux depuis son principal prêteur, Greensill Capital, s’est effondré.

Les Bureau des fraudes graves a déjà lancé une enquête sur des soupçons de fraude, de commerce frauduleux et de blanchiment d’argent en relation avec le financement et la conduite de l’empire commercial GFG Alliance de M. Gupta, y compris ses accords de financement avec Greensill.

L’entreprise a également été récemment critiquée par des députés, qui ont déclaré que les “pratiques de financement financier à haut risque” de M. Gupta compromettaient la viabilité à long terme de l’industrie sidérurgique au Royaume-Uni.

Le rapport du comité restreint de la stratégie commerciale, énergétique et industrielle des Communes a également remis en question la manière “inhabituelle et… inacceptable” dont il a structuré son empire commercial.

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Les allégations de fraude du magnat de l’acier Gupta

Aujourd’hui, les autorités françaises ont ouvert une enquête sur des allégations d’abus d’actifs de l’entreprise et de blanchiment d’argent par GFG, intensifiant encore la pression sur l’homme autrefois connu sous le nom de « sauveur de l’acier ».

GFG a déclaré à l’agence de presse Reuters dans un communiqué qu’il n’était “pas au courant d’une telle enquête et réfute toute suggestion d’acte répréhensible dans ses opérations en France”.

L’incident examiné par les procureurs français est la disparition présumée d’un prêt garanti par l’État de Greensill à une usine appartenant à GFG dans l’ouest de la France, en plus d’un accord entre GFG et le géant des matières premières coté à Londres Glencore pour refinancer une fonderie d’aluminium à Dunkerque.

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Les détails de l’enquête ont été rapportés pour la première fois par le Financial Times dimanche.

Liberty s’est fait connaître au Royaume-Uni lorsqu’il a acheté et rouvert un certain nombre de sites sidérurgiques entre 2015 et 2017, alors que l’industrie au sens large était en crise.

Mais l’entreprise, qui emploie 3 000 personnes au Royaume-Uni, a connu des difficultés financières lorsque sa principale source de financement, Greensill Capital, s’est effondrée plus tôt cette année.

En mai, la société mère GFG a annoncé envisage de vendre sept usines britanniques, employant 1 500 personnes dans le cadre d’un plan de restructuration ultérieur.

Mais le mois dernier, une injection de trésorerie de 50 millions de livres sterling a été annoncée, permettant à Liberty de redémarrer la production de son usine de Rotherham, fermée depuis le printemps.

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