Des scientifiques enquêtent sur la découverte d’un jeune rorqual commun — l’un des plus grands mammifères du monde — retrouvé mort sur une plage de la Sunshine Coast de la Colombie-Britannique.
Paul Cottrell, de l’équipe d’intervention auprès des mammifères marins de Pêches et Océans Canada, affirme qu’il est très rare de trouver la carcasse d’un rorqual commun du Pacifique Nord sur la côte de la Colombie-Britannique. La collecte d’informations à ce sujet est donc une priorité pour les chercheurs.
“Ils sont une espèce menacée ici en Colombie-Britannique, alors [this is] très important », a-t-il déclaré.
Des scientifiques et des chercheurs ont été rejoints par des membres de la Première nation shishálh (Sechelt) pour examiner la baleine.
Une cérémonie a eu lieu pour reconnaître l’importance culturelle de l’animal avant que des échantillons ne soient prélevés.
“Ce fut une journée très émouvante”, a déclaré Cottrell. “Le simple fait de voir un animal majestueux comme ça, de taille énorme, était difficile pour les gens.”
La baleine a été découverte à la fin de la semaine dernière près de Pender Harbour, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Vancouver.
Baleine aussi longue qu’un bus
Cottrell dit que la baleine était un mâle, âgé d’environ deux ans et mesurant plus de douze mètres – ou 42 pieds – de long, soit à peu près la longueur d’un bus standard.
Il a déclaré que les premières preuves indiquent qu’il est peut-être mort d’un traumatisme contondant, probablement touché par un navire marin.
Les rorquals communs sont les deuxièmes plus grands mammifères sur terre, dépassés uniquement par les rorquals bleus.
Ils peuvent mesurer jusqu’à 27 mètres de long et peser près de 80 tonnes.
Ils peuvent également vivre jusqu’à 100 ans, ce qui rend la mort d’un jeune particulièrement troublante.
Martin Haulena, vétérinaire en chef au Ocean Wise Marine Mammal Center, dit que c’est préoccupant car la mort d’un animal rare affecte l’ensemble de la population.
La Loi sur les espèces en péril répertorie les rorquals communs dans les eaux canadiennes du Pacifique comme menacées, avec environ 500 d’entre eux restants.