Chronique d’invité : le retrait des masques dans les hôpitaux entraînera des conséquences désastreuses

Chronique d’invité : le retrait des masques dans les hôpitaux entraînera des conséquences désastreuses

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En Ontario, la Loi de 2017 pour un Ontario sans fumée interdit de fumer ou de vapoter à moins de neuf mètres d’un hôpital.

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Pourquoi? Le gouvernement a reconnu le risque sérieux posé par la fumée secondaire, en particulier pour les personnes souffrant de maladies pulmonaires ou cardiaques préexistantes, et les risques de cancer du poumon en cas d’exposition régulière.

En tant qu’oncologue, je vois une horrible ironie lorsque cette loi est mise en contraste avec le retrait des masques des visiteurs et du personnel de nos hôpitaux locaux et des établissements de soins de longue durée – en particulier à un moment où un virus aéroporté est responsable de la troisième cause principale de décès au Canada.

Les risques du coronavirus SARS-CoV-2 sont tellement plus grands que la fumée secondaire.

Le plan actuel sur les deux campus de l’Hôpital régional de Windsor et d’autres établissements hospitaliers locaux est d’exiger des masques uniquement à moins de deux mètres de tout patient et dans certaines zones de l’hôpital fréquentées par des patients immunodéprimés.

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Pour moi, cela représente la pensée magique.

Le COVID-19 est causé par un virus aéroporté qui s’accumule dans des zones simplement à cause de quelqu’un qui respire ou parle. La transmission asymptomatique du coronavirus a été documentée tout au long de la pandémie.

Même ainsi, l’isolement n’est plus nécessaire en cas de contagion, et les tests sont rarement effectués lorsque l’on se sent malade.

Je pense que les épidémies dans les hôpitaux sont inévitables et se sont déjà produites ailleurs une fois que les politiques sur les masques ont été levées.

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Les personnes très vulnérables — cancéreux et dialysés, femmes enceintes et personnes âgées — fréquentent toutes les régions de l’hôpital : imagerie diagnostique, services de laboratoire, urgences, cliniques externes, réadaptation, physiothérapie, etc.

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Ils utilisent les ascenseurs, s’inscrivent avec d’autres patients et partageront inévitablement les mêmes espaces que les visiteurs non masqués.

Nous savons que le masquage réduit la transmission du COVID-19 de manière efficace et significative.

Nous savons que les données les plus récentes de l’Institut canadien d’information sur la santé révèlent que la COVID-19 est la deuxième cause d’hospitalisation au Canada.

Actuellement, les admissions à l’hôpital à Windsor-Essex pour les cas confirmés et suspects de COVID-19 ont parfois tendance à augmenter. Le plus grand pic de signaux de coronavirus dans les eaux usées observé depuis juin 2022 vient d’être enregistré début avril.

Nous savons qu’une personne sur cinq qui est infectée par le virus développe un long COVID – des symptômes intrusifs qui persistent pendant plus d’un mois.

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Nous savons que le risque de maladie auto-immune est considérablement accru par les infections récurrentes au COVID-19. Les personnes immunodéprimées et les personnes âgées ont également des réponses immunitaires moins impressionnantes aux vaccins.

Si nous sommes vraiment déterminés à protéger les plus vulnérables, alors tous les administrateurs d’hôpitaux, les travailleurs de la santé et les visiteurs voudront continuer à porter des masques, surtout jusqu’à ce que nous en sachions plus sur la durabilité du vaccin bivalent.

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Les personnes âgées et les personnes immunodéprimées méritent cette considération. Il est également temps pour eux de recevoir des rappels de vaccination, comme le recommandent les Centers for Disease Control des États-Unis et l’Agence de la santé publique du Canada.

Nous devons éviter l’âgisme et le capacitisme alors que nous envisageons de lever les mesures de santé publique en cas de pandémie conformément à la politique de la Commission ontarienne des droits de la personne.

Notre empressement à être plus à l’aise au travail ne devrait pas entraîner d’hospitalisations, d’invalidité ou de décès possibles de nos aînés bien-aimés et des membres vulnérables de notre famille.

Le Dr Christopher Leighton est un radio-oncologue à la retraite et professeur auxiliaire au département d’oncologie du campus de Windsor de la Schulich School of Medicine & Dentistry. Il réside à LaSalle, en Ontario.

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