La chef du Freedom Convoy, Tamara Lich, restera en détention pendant le week-end de la fête du Canada

La chef du Freedom Convoy, Tamara Lich, restera en détention pendant le week-end de la fête du Canada

La chef du Freedom Convoy, Tamara Lich, restera en détention pendant le week-end de la fête du Canada après avoir été arrêtée cette semaine pour avoir prétendument enfreint ses conditions de mise en liberté sous caution.

Lich a été placée en garde à vue à Medicine Hat, en Alberta, lundi après que la police d’Ottawa a émis un mandat d’arrêt pancanadien contre elle. Elle a été ramenée dans la capitale nationale et a fait une brève comparution devant le tribunal jeudi.

Le procureur de la Couronne Moiz Karimjee a demandé une journée entière pour une enquête sur le cautionnement, qui doit avoir lieu le 5 juillet.

Lich reste en détention alors que plusieurs groupes – dont la plupart sont issus du Freedom Convoy – prévoient des manifestations à Ottawa à partir du 1er juillet et se poursuivront tout au long de l’été.

Elle est apparue sur vidéo depuis une cellule de la police d’Ottawa, vêtue d’un sweat-shirt gris avec les mots « Freedom Over Fear » imprimés dessus.

Eric Granger, l’avocat de la défense de Lich, a déclaré que le 5 juillet était la première date disponible.

“La seule nouvelle accusation pour laquelle elle a été arrêtée est une seule accusation de violation d’une seule condition de mise en liberté sous caution, [she] en sera à son neuvième jour de détention depuis son arrestation avant même qu’elle n’ait la possibilité de recouvrer sa liberté”, a-t-il écrit dans un courriel à CBC.

Lich fait face à des accusations de méfait, de conseil de méfait, d’entrave à la police, de conseil pour entraver la police, de conseil d’intimidation et d’intimidation en bloquant et en obstruant une ou plusieurs autoroutes en relation avec la manifestation.

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La manifestation anti-COVID-19-mandat a fermé certaines zones d’Ottawa pendant trois semaines alors que les participants garaient des camions et d’autres véhicules dans les rues de la ville, bloquant l’accès aux quartiers et aux principales artères autour de la Colline du Parlement.

Contact avec les documents judiciaires, communication avec d’autres organisateurs

Lich a été arrêtée le 17 février et a passé environ 18 jours au centre de détention d’Ottawa-Carleton avant d’être libérée sous caution en mars sous certaines conditions, notamment en évitant les réseaux sociaux.

Elle a fait l’objet d’un examen de la liberté sous caution le mois dernier, mais les procureurs n’ont pas réussi à la faire remettre en détention pour avoir prétendument violé sa condition de libération sous caution selon laquelle elle ne soutient rien en rapport avec le Freedom Convoy.

Lich ne peut pas non plus organiser de protestation et n’est pas autorisé à contacter ou à communiquer avec 10 autres chefs de convoi, sauf en présence d’un avocat.

Des documents judiciaires indiquent que Lich n’a pas respecté cette condition le 16 juin. C’est à la même date qu’elle a accepté un prix lors d’une cérémonie à Toronto organisée par le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF), une organisation juridique et un organisme de bienfaisance enregistré basé à Calgary.

Le lendemain, Stacey Kauder, qui décrit Lich comme une amie, a publié une photo sur sa page Facebook montrant Lich avec son mari et quatre autres participants au gala JCCF.

À gauche de Lich se trouve un homme identifié comme Tom Marazzo, un autre organisateur de convoi, l’une des personnes avec qui elle a reçu l’ordre de n’avoir aucun contact à moins que son avocat ne soit présent.

Tamara Lich, quatrième à partir de la gauche, a reçu l’ordre d’un juge de n’avoir aucun contact avec son collègue organisateur du convoi Tom Marazzo, deuxième à partir de la droite. Cette photo montre le groupe à Toronto après que Lich ait accepté son prix de la liberté de la JCCF. (Facebook/Stacey Kauder)

Les documents déposés après son arrestation mentionnent des photos de Lich et Marazzo “mains dans les bras”, ajoutant que les photos n’étaient “pas pour des questions juridiques et aucun avocat [was] cadeau.”

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Ils font également référence à une vidéo de Marazzo prononçant un discours contenant un diaporama de l’occupation à Ottawa avant que Lich ne monte sur scène et parle à la foule de “l’annulation des droits”.

Les documents ajoutent qu’après son discours, Lich établit un “contact physique” avec Marazzo alors qu’elle se rassoit à la même table avec lui et qu’elle “semble lui chuchoter” quelque chose à l’oreille, ce qui est décrit comme une “communication”.

Des amis des deux organisateurs du convoi avaient émis l’hypothèse sur les réseaux sociaux que Lich avait été autorisée à entrer en contact avec Marazzo lors de l’événement parce que des avocats du JCCF, qui représentent également Lich dans ses affaires civiles, étaient présents.

Dans les dossiers criminels pour l’affaire, Lawrence Greenspon, qui a une entreprise basée à Ottawa, est répertorié comme l’avocat du dossier de Lich.

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