Le cœur de ben en écosse

Le cœur de ben en écosse

Dans les grands médias, on suit le British Open avec admiration depuis 1860. Dans des conditions parmi les plus difficiles sur des allées étroites et accidentées, des verts durs comme des tables de billard se rencontrent les meilleurs au monde et ils peuvent se planter à tout moment ou, sinon, réussir des exploits inoubliables.

Chez les séniors, les 50 ans et plus, on donne la chance à tous les professionnels qui désirent essayer de faire la Couper comme on dit. Cinq cents joueurs venus de partout dans le monde et répartis sur quatre terrains tenteront de jouer 72, le score minimal pour avoir droit à la grande compétition.

Jean Laforce, 63 ans, pro au club Montcalm (Saint-Liguori) est un habitué. Il a participé une dizaine de fois. Et cette année, il s’est présenté avec deux collègues, aussi des amis : Serge Bernier, professionnel à Vaudreuil, et Ben Boudreault, professionnel aux Cerfs de Longueuil depuis maintenant 32 ans.

Pour eux c’est un grand défi, mais, en même temps, c’est pratiquement un fantasme d’aller jouer dans l’ambiance du plus ancien tournoi de golf au monde. Pour le grand British Open la bourse totale était de 14 M$ cette année. Pour les séniors, deux millions.

LA GRANDE SCÈNE

Dans la vieille Écosse, Serge, Jean et Ben étaient comme des enfants dans un magasin de jouets. Même s’ils ne jouent pas sur les cinq terrains des meilleurs au monde, ils en essaient des semblables autour, des liens sur le bord de la mer, et ils peuvent aussi s’approcher et aller marcher là où ont « scoré » les Woods, Nicklaus, Trevino, Player, Watson, Jones et autres formidables champions.

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Pour qui aime le golf, l’expérience est merveilleuse et inoubliable. C’est là, au Royaume-Uni, que l’on trouve les racines les plus profondes du golf. Nos golfeurs ont des commanditaires certes, mais aussi, ils déboursent de leur poche pour s’approcher de leur rêve. Ils se font vraiment plaisir.

Or donc, il se produira un événement inattendu. D’abord, Serge Bernier a rapporté une carte de 81 et n’a pu se qualifier. Jean Laforce a joué 76, disqualifié lui aussi, et, en plus, Jean annonce à la fin de son match qu’il prend sa retraite de la compétition.

Et Ben Boudreault ? Peu avant la ronde de qualification, il a subi un malaise soudain à l’estomac. Il ne visite plus et décide de se reposer à l’hôtel. Ça va mieux, mais pas pour longtemps. Le lendemain, Ben est victime d’une foudroyante attaque cardiaque, seul dans sa chambre. Il appellera lui-même l’ambulance qui mettra plus d’une heure à se rendre à l’hôpital.

À DEMAIN

Rassurez-vous. Ben, toujours calme et souriant, va mieux et devrait rentrer à Montréal dès demain après avoir subi une batterie de tests. Une artère, notamment, est bloquée à 49 %, mais on l’a médicamenté.

Son bon ami Jean Laforce a prolongé son séjour pour rester avec lui. Ben a retrouvé sa bonne humeur après avoir eu une peur bleue.

Une question que l’on se pose tous.

Oui, Ben était bien assuré avec la Croix-Bleue et il sera de retour bientôt au Cerf de Longueuil pour vous raconter qu’il a bel et bien joué sur les liens de l’Écosse, mais il n’a jamais pu tenter de se qualifier pour le British Open Sénior. L’an prochain peut-être.

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De l’enclave

  • Du champagne, de la bière et j’en passe. Tout est passé dans la coupe Stanley et, la semaine dernière, le défenseur Jack Johnson de l’Avalanche a rempli la promesse à ses trois enfants. Eux et leurs amis ont mangé la crème glacée qui remplissait jusqu’au bord le gros bol à la tête du trophée.
  • Pier-Alexandre Poulin est le frère de la championne Marie-Philip Poulin qui vient d’être embauchée comme consultante au développement chez le Canadien. Pier-Alexandre, lui, vient d’être engagé comme dépisteur amateur par les Canucks de Vancouver.
  • Leylah Fernandez est d’un naturel fou dans ses publicités pour Subway. Quand tu l’as l’affaire, dirait Elvis Gratton.
  • Hayden Latendresse 14 ans, mesure 6 pieds et 1 pouce et trois-quarts. La précision est importante parce qu’il lui manque un quart de pouce pour rejoindre son père Guillaume.
  • L’équipe de balle donnée de la Taverne Moderne St-Paul (La Prairie) a maintenant une fiche de 8 victoires et une seule défaite dans la ligue de Jap’s. Faut dire que l’instructeur Anthony O’Malley est extrêmement sévère.
  • Patrice Bergeron fête aujourd’hui. Le vieux a 37 ans et il lui reste encore pas mal de jus dans le réservoir. Quel athlète ! Repêché en deuxième ronde, 45epar Boston en 2003. Avant au 10e rang, Montréal avait sélectionné Andrei Kostitsyne et, tenez-vous bien, au 40e échelon Cory Urquhart qui n’a jamais joué un seul match dans la NHL.
  • Wayne Gretzky a dirigé les Coyotes pendant quatre ans et n’a jamais participé aux séries éliminatoires derrière le banc.
  • C’est aujourd’hui que commence le tout premier Tour de France « Femmes ».
  • Condoléances à Annie Pelletier qui a eu la douleur de perdre sa mère la semaine dernière.
  • Le nouvel instructeur des Bruins de Boston, Jim Montgomery, a déjà dirigé le nouveau du Canadien Mike Matheson à Dubuque (Ohio) en 2011-2012 alors que le défenseur de Pointe-Claire n’avait que 17 ans.

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