Le coût humain de la restriction de l’avortement

Le coût humain de la restriction de l’avortement

Alors que les législateurs envisagent d’adopter des restrictions à l’avortement, ils doivent être conscients des conséquences. Les grossesses non désirées deviennent des enfants non désirés, et les enfants non désirés sont sujets à la dépression, à l’anxiété, à la toxicomanie et à d’autres troubles sociaux et émotionnels. C’est particulièrement vrai lorsque leurs mères sont jeunes et immatures, incapables d’assumer les responsabilités parentales.

Je l’ai vu dans ma pratique, et la recherche le confirme : les cicatrices de grandir non désirées peuvent devenir évidentes pendant l’enfance et durer jusqu’à l’âge adulte. Selon trois études publiées entre 2011 et 2013, les enfants nés de grossesses non désirées présentaient un retard cognitif à 3 ans, une propension aux problèmes de comportement à 5 et 7 ans et une probabilité accrue de toxicomanie et d’autres difficultés à 14 ans.

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