Le triomphe de la canaille – Editoriaux

Le triomphe de la canaille – Editoriaux

L’homme d’affaires Jacques Rodrigues paiera une caution de 500 mille euros et laissera le tribunal traiter les journalistes comme il pense devoir traiter les siens : de simples instruments de leurs patrons respectifs.

Ni les employés d’Impala ne sont ses marionnettes, comme l’a montré la lutte pour leurs droits les plus élémentaires, ni les professionnels qui étaient à la porte du tribunal les marionnettes de leurs patrons respectifs.

Les tirades des « salutations au Dr Balsemão et à l’ingénieur Paulo Fernandes » montrent bien ce qu’est Jacques Rodrigues : un opportuniste pour le moins qui réduit tout à des jeux d’envie, de vengeance et de défense de ses intérêts les plus mesquins. Dans un pays décent, la fortune de Rodrigues était en attente depuis des décennies. Le réseau de complicité qu’il entretient avec un grand nombre d’organismes publics aurait été démantelé depuis longtemps. Je l’ai déjà écrit ici et je le redis : si l’ERC avait été utilisé à autre chose que de persécuter des journalistes sérieux et indépendants, il aurait agi contre ce monsieur il y a longtemps, sur la base des pouvoirs dont il dispose et il y en a peu.

Puisque rien de tout cela ne s’est produit – et puisque rien d’autre ne se produira, dans des termes qui conduiraient M. Jacques à fréquenter l’hôtellerie carcérale -, il y a des compliments qu’il faudrait justement lui adresser. Mais ce sont les compliments pour la victoire de l’impunité, réservée aux seuls grands canailles.

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