Les délégués métis demandent le retrait du Saskatchewan First Act

SASKATOON – Les délégués présents à l’Assemblée législative de la Métis Nation-Saskatchewan ont appuyé à l’unanimité le rejet par leurs dirigeants du Saskatchewan First Act.

Le projet de loi vise à modifier unilatéralement la Constitution pour réaffirmer la compétence de la province sur ses ressources naturelles, mais a déjà rencontré l’opposition de la Fédération des nations autochtones souveraines qui affirme qu’elle ignore les droits issus des traités.

L’exécutif de la Métis Nation-Saskatchewan a publié une déclaration plus tôt ce mois-ci affirmant que la loi ignore les droits inhérents des citoyens métis d’être consultés sur les changements constitutionnels qui ont une incidence sur leurs communautés, et cette position a été approuvée par les délégués à Saskatoon ce week-end.

Ils ont ordonné à l’exécutif d’appeler au “retrait immédiat du projet de loi”, selon un communiqué de presse de l’organisation.

Une législation similaire est proposée par la première ministre Danielle Smith, qui a déclaré vendredi à la Chambre de commerce de Calgary que sa loi sur la souveraineté de l’Alberta dans un Canada uni donnerait à la province le pouvoir de se retirer de la législation fédérale qu’elle juge préjudiciable à ses intérêts.

Tous les chefs de traité de l’Alberta se sont prononcés fermement contre la loi proposée, affirmant que leurs traités sont avec la Couronne, et non avec les provinces, et que ce n’est pas à l’Alberta de refondre les termes de l’accord.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 20 novembre 2022.

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