D’anciens interprètes des forces américaines et de l’OTAN se rassemblent lors d’une manifestation au centre-ville de Kaboul, en Afghanistan, le 30 avril, à la veille du début du retrait des troupes de Washington.
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D’anciens interprètes des forces américaines et de l’OTAN se rassemblent lors d’une manifestation au centre-ville de Kaboul, en Afghanistan, le 30 avril, à la veille du début du retrait des troupes de Washington.
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Les États-Unis relocaliseront des milliers de citoyens afghans qui travaillaient pour le gouvernement américain avant que les troupes américaines ne quittent le pays au cours des prochains mois.
Le plan est de reloger entre 20 000 et 100 000 citoyens afghans, a déclaré un haut responsable de la Maison Blanche à -. La Maison Blanche est en train d’informer à la fois le Congrès américain et le gouvernement afghan, a déclaré le responsable.
La plupart des demandeurs afghans de visas spéciaux d’immigrant, ou SIV, sont des traducteurs et des interprètes. Les membres de leur famille seront également relogés.
Depuis des semaines, l’armée américaine prévoit de déplacer les demandeurs de visas spéciaux vers un pays tiers pour traitement alors que la situation sécuritaire en Afghanistan continue de se détériorer.
Les forces américaines devraient quitter l’Afghanistan dans le courant du mois de juillet, avant l’échéance du 11 septembre fixée par le président Biden. La plupart des vols de réinstallation partiront probablement en août de l’aéroport de Kaboul, qui sera sécurisé par les troupes turques, selon le haut responsable de la Maison Blanche. . Il est possible que les candidats SIV soient déplacés vers le territoire américain de Guam pour y être traités, selon des responsables.
Une épidémie de COVID à l’ambassade des États-Unis à Kaboul a compliqué le processus SIV, retardant les entretiens avec les candidats au cours des deux dernières semaines. La Maison Blanche a subi des pressions de la part des démocrates et des républicains au Capitole pour évacuer les Afghans qui travaillaient pour les États-Unis
Le président Biden a déclaré aux journalistes jeudi après-midi que le processus avait déjà commencé.
“Ceux qui nous ont aidés ne seront pas laissés pour compte”, a-t-il déclaré.
