Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique Rafael Mariano Grossi (à l’écran) s’exprime en ligne lors d’une audition sur les développements internationaux actuels préoccupants par la sous-commission de la sécurité et de la défense du Parlement européen à Bruxelles, le 10 mai.
Photo:
Olivier Hoslet/Shutterstock
Cela fait près de cinq mois que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a déclaré qu’il ne restait plus que « des semaines » pour relancer l’accord nucléaire iranien de 2015. Rejoindre l’accord défectueux a toujours été une mauvaise idée, mais l’Occident continue d’espérer malgré les preuves croissantes que l’effort est futile et dangereux.
La dernière preuve vient de Rafael Grossi, qui dirige l’Agence internationale de l’énergie atomique. « Au cours des derniers mois, nous avons pu identifier des traces d’uranium enrichi dans des endroits qui n’avaient jamais été déclarés par l’Iran comme lieux d’activité », a déclaré mardi M. Grossi au Parlement européen. « La situation ne s’annonce pas très bonne. L’Iran, pour le moment, n’a pas fourni le type d’informations dont nous avons besoin de sa part.
M. Grossi fait référence au différend de longue date entre l’AIEA et l’Iran au sujet d’activités nucléaires non déclarées. Son agence, l’organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies, est également en désaccord avec Téhéran sur l’accès limité aux sites nucléaires déclarés. Ces questions semblent cruciales pour vérifier un accord sur le nucléaire, mais elles sont techniquement distinctes des pourparlers intermittents à Vienne pour relancer l’accord de 2015.
Les partisans de l’accord avec l’Iran diront que les remarques de M. Grossi cette semaine sont de vieilles nouvelles. Et ils n’ont pas tout à fait tort : la saga nucléaire iranienne commence à ressembler au « jour de la marmotte ». L’Occident offre des concessions mais déclare que le temps presse pour parvenir à un accord. M. Grossi prévient que l’Iran n’est pas coopératif mais soutient toujours les pourparlers de Vienne. Téhéran continue de faire progresser son programme nucléaire et les inspecteurs internationaux de l’obstruction. Ensuite, l’Occident offre des concessions mais déclare que le temps presse. Rincer et répéter.
M. Grossi a également déclaré mardi que l’administration Biden souhaitait relancer l’accord, et un diplomate de l’Union européenne est à Téhéran cette semaine pour pousser l’effort. Le président Biden pourrait éventuellement trouver un accord acceptable, bien qu’il rencontrera une opposition féroce chez lui et même de la part de son propre parti.
Une super majorité du Sénat, dont 16 démocrates, a voté la semaine dernière à 62 voix contre 33 une résolution affirmant que tout accord avec Téhéran doit tenir compte de son soutien au terrorisme au Moyen-Orient et ne devrait pas lever les sanctions contre le Corps des gardiens de la révolution islamique. Ce dernier est une demande iranienne clé et un point de friction dans les pourparlers.
La résolution n’est pas contraignante, mais c’est un avertissement à la Maison Blanche qu’un mauvais accord est un perdant politiquement et stratégiquement. Si l’Iran ne permet pas la vérification de ses engagements antérieurs, on ne peut lui faire confiance sur aucun accord.
Wonder Land : L’OTAN ne peut pas mettre Poutine en quarantaine en Ukraine. Lui et d’autres adversaires de l’Occident tentent de nous affaiblir et de nous remplacer depuis des années. Images : Getty Images/KCNA via KNS/-/AP Composite : Mark Kelly
Les pourparlers sur le nucléaire iranien sont devenus le jour de la marmotte
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique Rafael Mariano Grossi (à l’écran) s’exprime en ligne lors d’une audition sur les développements internationaux actuels préoccupants par la sous-commission de la sécurité et de la défense du Parlement européen à Bruxelles, le 10 mai.
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Olivier Hoslet/Shutterstock
Cela fait près de cinq mois que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a déclaré qu’il ne restait plus que « des semaines » pour relancer l’accord nucléaire iranien de 2015. Rejoindre l’accord défectueux a toujours été une mauvaise idée, mais l’Occident continue d’espérer malgré les preuves croissantes que l’effort est futile et dangereux.
La dernière preuve vient de Rafael Grossi, qui dirige l’Agence internationale de l’énergie atomique. « Au cours des derniers mois, nous avons pu identifier des traces d’uranium enrichi dans des endroits qui n’avaient jamais été déclarés par l’Iran comme lieux d’activité », a déclaré mardi M. Grossi au Parlement européen. « La situation ne s’annonce pas très bonne. L’Iran, pour le moment, n’a pas fourni le type d’informations dont nous avons besoin de sa part.
M. Grossi fait référence au différend de longue date entre l’AIEA et l’Iran au sujet d’activités nucléaires non déclarées. Son agence, l’organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies, est également en désaccord avec Téhéran sur l’accès limité aux sites nucléaires déclarés. Ces questions semblent cruciales pour vérifier un accord sur le nucléaire, mais elles sont techniquement distinctes des pourparlers intermittents à Vienne pour relancer l’accord de 2015.
Les partisans de l’accord avec l’Iran diront que les remarques de M. Grossi cette semaine sont de vieilles nouvelles. Et ils n’ont pas tout à fait tort : la saga nucléaire iranienne commence à ressembler au « jour de la marmotte ». L’Occident offre des concessions mais déclare que le temps presse pour parvenir à un accord. M. Grossi prévient que l’Iran n’est pas coopératif mais soutient toujours les pourparlers de Vienne. Téhéran continue de faire progresser son programme nucléaire et les inspecteurs internationaux de l’obstruction. Ensuite, l’Occident offre des concessions mais déclare que le temps presse. Rincer et répéter.
M. Grossi a également déclaré mardi que l’administration Biden souhaitait relancer l’accord, et un diplomate de l’Union européenne est à Téhéran cette semaine pour pousser l’effort. Le président Biden pourrait éventuellement trouver un accord acceptable, bien qu’il rencontrera une opposition féroce chez lui et même de la part de son propre parti.
Une super majorité du Sénat, dont 16 démocrates, a voté la semaine dernière à 62 voix contre 33 une résolution affirmant que tout accord avec Téhéran doit tenir compte de son soutien au terrorisme au Moyen-Orient et ne devrait pas lever les sanctions contre le Corps des gardiens de la révolution islamique. Ce dernier est une demande iranienne clé et un point de friction dans les pourparlers.
La résolution n’est pas contraignante, mais c’est un avertissement à la Maison Blanche qu’un mauvais accord est un perdant politiquement et stratégiquement. Si l’Iran ne permet pas la vérification de ses engagements antérieurs, on ne peut lui faire confiance sur aucun accord.
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