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La raison en est évidente : il n’existe aucun moyen permanent de stocker en toute sécurité les déchets les plus dangereux que l’être humain ait jamais produits.
La politique mise à jour (en date du 27 mars 2023) relative aux déchets radioactifs et au déclassement vise uniquement à « assurer la gestion sûre, efficace et écologiquement rationnelle des déchets ». Mais puisque les déchets nucléaires restent dangereux à perpétuité, il n’y a aucun moyen de garantir quoi que ce soit, sauf peut-être notre disparition.
La gestion des déchets nucléaires est un euphémisme pour le stockage temporaire, sans fin en vue.
L’approche actuelle du problème existentiel des déchets nucléaires est une épée de Damoclès sous la forme d’un nuage mortellement toxique suspendu au-dessus de toutes les initiatives récentes de l’industrie nucléaire, menaçant de transformer ce qui apparaît comme le rêve d’une énergie propre et bon marché en un cauchemar absolu. .
Mais, comme l’ont dit les bureaucrates en charge de l’installation nucléaire de Tchernobyl : « Pourquoi s’inquiéter de quelque chose qui n’arrivera pas ?
Tim Nickel, Saskatoon