Nous ne pouvons pas compter sur les milliardaires pour créer les garde-fous nécessaires sur les réseaux sociaux

Nous ne pouvons pas compter sur les milliardaires pour créer les garde-fous nécessaires sur les réseaux sociaux

NOTE DE L’ÉDITEUR:Chaque semaine, nous postons un extrait de la chronique de Katrina vanden Heuvel sur le WashingtonPost.com. Lisez le texte intégral de la chronique de Katrina ici.

Jle troll le plus épique de tous les temps. C’est ainsi qu’un employé de Twitter a décrit l’offre d’Elon Musk d’acheter la plate-forme, et comment elle a été largement couverte – comme la dernière aventure entrepreneuriale dans le culte toujours croissant de la personnalité du milliardaire. UN autoproclamé « absolutiste de la liberté d’expression » qui considère Twitter comme le «place publique de facto“, Musk a fait ce que n’importe quel zillionaire avec un complexe de sauveur ferait : acheter la place de la ville, pour 44 milliards de dollars.

C’est peut-être un troll, mais l’accent mis sur le style non conventionnel de Musk détourne l’attention d’un problème plus urgent : la consolidation croissante des médias en ligne qui permet à quelques-unes des personnes et des entreprises les plus riches de contrôler le discours numérique.

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Alors que les recherches en ligne sont dominées par Google et que la société mère de Facebook, Meta, rachète les plus grandes plateformes de médias sociaux au monde pour amasser 3,6 milliards d’utilisateurs actifs par mois, soit près de la moitié de la planète, le discours en ligne s’est centralisé sous une poignée de parapluies d’entreprises. Pire, ce n’est de plus en plus juste quelques entreprises façonner cette conversation, mais quelques personnes: Selon le Forbes 400 2021, huit des 10 personnes les plus riches des États-Unis ont un intérêt important dans les médias en ligne ou l’accès du public à ceux-ci. Ces plateformes dites « publiques » sont devenues ploutocrates‘, et leur domination les rend difficiles à éviter – témoin que, pour commenter les répercussions potentiellement dangereuses de la vente de Twitter, je me suis moi-même tourné vers Twitter ! Comme beaucoup d’autres, j’essaie de voir à travers le vertige de la situation et de comprendre ce qui va suivre. Car une chose est claire : cette consolidation ne crée pas les conditions dans lesquelles la liberté d’expression prospère.

Lisez le texte intégral de la chronique de Katrina ici.

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