Pas d’Instagram ou de TikTok sans consentement parental

Dans le monde réel, un adolescent ne peut pas participer à une sortie scolaire ou rejoindre l’équipe de volley-ball sans la permission d’un parent. Le monde virtuel est une autre histoire. Des plateformes comme TikTok, Instagram et YouTube offrent aux adolescents un défilement régulier d’images et de vidéos sexuelles – sans parler d’une gamme proliférante d’identités antisociales – à l’insu, sans le consentement ou la protection des parents.

Big Tech fonctionne sous une loi qui a été conçue avant l’ère des médias sociaux et rend difficile pour les parents de contrôler l’activité en ligne de leurs enfants. La loi sur la protection de la vie privée en ligne des enfants, ou Coppa, a été adoptée en 1998 pour un Internet qui n’est plus qu’un lointain souvenir. Aujourd’hui, d’un clic ou d’un balayage, les enfants peuvent s’inscrire à des applications et à des jeux sociaux hautement addictifs qui les exposent à tout, des images semi-pornographiques aux conversations en ligne avec des inconnus. Les parents ne savent pas quand leurs enfants entrent dans ces terrains de jeux numériques dangereux et ne peuvent pas les surveiller une fois qu’ils le font.