Plus nous attendons, plus cela devient difficile – –

Plus nous attendons, plus cela devient difficile – –

Brenton-Smith ([email protected]) est conseillère politique au Heartland Institute.

La réforme de la sécurité sociale est en grande partie en sommeil depuis 40 ans, les politiciens des deux partis ayant discuté avec diligence des perspectives à long terme du programme tout en évitant assidûment de prendre des mesures pour y faire face.

La triste vérité est que plus nous attendons, plus cela devient difficile. Compte tenu du passage du temps, une personne qui atteint aujourd’hui l’âge de 76 ans s’attend, en moyenne, à survivre à la capacité du système de payer les prestations prévues. Cela devient seulement plus difficile à partir d’ici. Cette statistique devrait attirer l’attention de nos élus, mais elle n’a fait que pointer du doigt.

Pour ceux de Washington, la réponse n’est pas de réparer la sécurité sociale. C’est changer le rôle qu’il joue dans nos vies.

La sécurité sociale a une caractéristique qui a permis au programme de perdurer dans le temps : les prestations acquises. L’idée que les gens ont payé leurs prestations a permis au programme de verser des prestations malgré les problèmes financiers du gouvernement dans son ensemble. En ce moment, à Washington, les politiciens marchandent pour savoir où faire des coupes ; tout est sur la table, sauf la sécurité sociale.

La raison en est les charges sociales, une caractéristique fondamentale du programme conçu par le champion en chef du programme : le président Franklin D. Roosevelt.

Quelle est l’importance du lien entre ce que nous contribuons au système et ce que nous collectons ? FDR a dit assez judicieusement : « Nous avons placé ces cotisations salariales là-bas afin de donner aux cotisants un droit légal, moral et politique de percevoir leurs pensions. » Il a conçu la sécurité sociale afin qu’elle ne soit pas confondue avec l’allocation publique ou, dans le langage moderne, un programme d’aide sociale.

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FDR a créé le cadre des avantages acquis pour protéger le programme de ces « satanés politiciens ». Il voulait s’assurer que les besoins des personnes âgées n’auraient pas à rivaliser pour les ressources avec les autres priorités du gouvernement dans un débat sur qui a besoin et qui n’a pas besoin de prestations.

Si nous permettons aux politiciens de rompre le lien entre les charges sociales et les prestations, il ne reste plus qu’un programme d’aide sociale que le Congrès appellerait nominalement “Sécurité sociale” pour les électeurs nostalgiques qui ont un certain attachement émotionnel à ce nom.

Aujourd’hui, de nombreux politiciens proposent de vous donner plus d’argent de la sécurité sociale. Ce qu’ils ne vous disent pas, c’est que des versements de prestations plus élevés sont le prix de vos droits légaux et moraux aux prestations lorsque vous prenez votre retraite. Que ce soit 20 $ ou 200 $ de plus par mois, ça n’en vaut pas la peine. Ce n’est qu’une boule brillante.

Gardez à l’esprit que tout ce que le politicien vous promet aujourd’hui peut être retiré à l’avenir par d’autres politiciens, car aucun de ces avantages fabriqués ne s’accompagne d’un droit légal ou moral à l’argent. En fin de compte, tout ce que vous aurez, c’est un droit politique de voter pour le gars qui mettra le plus d’argent dans votre poche.

Il y a des propositions des deux côtés de l’allée qui remodèleraient la sécurité sociale en finançant le programme à partir du fonds général du gouvernement fédéral. Par exemple, les sénateurs parlent tranquillement d’emprunter 1,5 000 000 $ pour former un « fonds souverain » qui générerait des revenus pour le programme.

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C’est un nouveau nom fantaisiste pour un concept séculaire : le renflouement.

L’intérêt sur ce fonds est de 60 milliards de dollars par an, ce qui n’est pas différent de donner au programme une injection de liquidités du Fonds général. Cette injection d’argent ouvre la porte aux futurs politiciens qui souhaitent réduire les prestations parce que le programme “alimente nos déficits”. La protection juridique et morale dont bénéficient aujourd’hui les aînés n’existera plus.

Imaginez un instant que le concept de fonds spéculatifs fonctionne. Le résultat inévitable de ce succès sera que les électeurs plus jeunes exigeront plus d’avantages. Ils plaideront pour doubler la taille du fonds, comme moyen d’alléger la taxe sur les salaires.

Si vous pensez que les perspectives à long terme de la sécurité sociale sont désormais périlleuses, attendez. Il est susceptible de s’aggraver avant de s’améliorer.

Les opinions exprimées dans les éditoriaux invités sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement les vues de -.com.

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