Pourquoi l’optimisme ne peut pas réparer notre politique climatique

Pourquoi l’optimisme ne peut pas réparer notre politique climatique

Ritchie note dans son article Vox qu’elle a adapté son “cadre pour provoquer un changement sociétal” de la bible entrepreneuriale du milliardaire de droite Peter Thiel, Zéro à Un. Comme Thiel le fait, elle taxonomise les gens selon les axes de la variabilité (« changeable » ou « non modifiable ») et de l’optimisme (« optimiste » ou « pessimiste »). Les personnes idéales, selon ce cadre, sont des optimistes qui voient l’avenir comme changeant mais qui ne se contentent pas de le voir se produire tout seul. Parmi ces « personnes qui font avancer le monde », se trouvent ceux qui développent diverses technologies à faible émission de carbone et respectueuses de l’environnement.

Il y a un problème, cependant, avec l’interprétation de cette matrice d’évaluation des personnes comme une feuille de route empiriquement fondée vers le changement sociétal. Les innovations qu’elle cite, comme la viande cultivée et les nouveaux types de panneaux solaires, pourraient bien être importantes. Mais les perspectives positives qui les ont inspirés ne convaincront probablement ni les dirigeants des énergies fossiles ni les gouvernements dont les budgets publics et les voies de développement dépendent encore des énergies fossiles d’éliminer progressivement le pétrole et le gaz.

Considérez le débat de la semaine dernière sur le résumé à l’intention des décideurs du nouveau rapport du GIEC, une version abrégée soumise à des modifications ligne par ligne par les gouvernements ; celui-ci est un 22 pages très disputé. Ces pourparlers ont duré deux jours au-delà de ce qui était initialement prévu. Selon le Bulletin des négociations de la Terre de l’Institut international du développement durable – le seul média autorisé dans la salle – les délégués des pays les plus pauvres qui n’ont pas pu changer de vol sont partis avant la fin des débats. Pendant ce temps, les pays plus riches, dont les délégués pourrait changer leurs vols et qui ont le plus à perdre d’une transition rapide loin des combustibles fossiles, a plaidé pour un langage plus prudent sur leur suppression progressive. Selon le rapport de l’IISD, les délégués d’Arabie saoudite – où environ la moitié du produit intérieur brut provient des revenus des hydrocarbures – ont constamment réclamé un langage qui donnerait au pétrole et au gaz un délai plus long.

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