Prince George, en Colombie-Britannique, s’excuse d’avoir détruit une partie d’un camp de sans-abri

PRINCE GEORGE, C.-B. – La ville de Prince George, en C.-B., a présenté ses excuses pour le mal qu’elle a causé aux personnes vulnérables lorsqu’elle a retiré leurs structures d’un camp de sans-abri.

La ville a également déclaré dans un communiqué séparé publié jeudi qu’elle retirait son appel des décisions de justice qui avaient refusé d’émettre des injonctions contre les campements de sans-abri.

La ville dit qu’elle réévalue maintenant son approche et sa réponse à l’itinérance et aux sites où les gens campent.

Un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a conclu que Prince George avait “infligé de graves préjudices à des personnes vulnérables” lorsqu’il avait retiré des abris d’un campement, et la déclaration de la ville indique qu’elle s’excuse sincèrement auprès de tous ceux qui ont subi un traumatisme.

Le communiqué indique que la ville a démantelé une partie du site, estimant que les abris avaient été abandonnés et qu’elle regrette tout préjudice causé par ses actions.

Prince George dit que même avec les meilleures intentions et le soutien du gouvernement provincial et de BC Housing, cela reste un problème extraordinairement complexe et difficile.

La ville affirme avoir agi de bonne foi tout au long du processus.

«L’intention de la ville a été de faire progresser et de protéger les intérêts, la santé et la sécurité de tous les résidents de la ville, y compris les occupants du campement, les exploitants d’entreprises du centre-ville et les résidents de la subdivision voisine de Millar Addition», indique son communiqué.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 24 mars 2022.