Alors qu’une grande partie des dépenses serait payée par des augmentations d’impôts sur les sociétés et les ménages à revenu élevé, le budget prévoit néanmoins des déficits annuels dépassant 1,3 billion de dollars au cours des 10 prochaines années.
Et après les dépenses massives de la pandémie COVID-19, la dette nationale, en tant que part de l’économie, est en bonne voie cette année pour briser le record de la Seconde Guerre mondiale. Cela représente près de 110 pour cent du produit intérieur brut cette année, contre 106 pour cent, un record établi à l’exercice 1946.
La dette continuerait de croître par la suite, atteignant 39 billions de dollars, soit 117% du PIB en 2031.
Mais les responsables de l’administration ont déclaré que les dépenses supplémentaires étaient justifiées à une époque de taux d’intérêt bas pour aider à renforcer une économie en proie à une pandémie et à répondre aux besoins intérieurs refoulés en matière d’éducation, de santé publique, d’énergie propre et plus encore.
“Ne pas faire ces investissements à un moment où les coûts d’intérêt sont si bas serait une occasion manquée historique qui laisserait les générations futures dans une situation pire”, a déclaré Shalanda Young, directrice du budget par intérim de la Maison Blanche, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes. «Ce budget ne fait pas cette erreur.»
