Un recensement de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) a dévoilé que 165 personnes sont décédées dans la province en raison de la violence conjugale entre 2008 et 2018.
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Si les cas de violence conjugale ont augmenté depuis le début de la pandémie de COVID-19, cette étude soutient qu’il s’agissait d’un problème bien avant 2020.
Québec est doté d’un plan d’action contre la violence conjugale depuis 2017, et c’est dans le cadre de ce plan d’action que l’INSPQ a fait le recensement des données disponibles entre 2008 et 2018.
Et la majorité des 165 personnes tuées sont des femmes et des enfants, est-il ainsi possible d’apprendre.
Le rapport, rendu public au cours de la fin de semaine, a aussi exposé le fait que la plupart des auteurs de crimes liés à la violence conjugale ont tenté de chercher de l’aide avant de commettre leurs gestes.
Plus de 25 % des victimes ont également essayé d’alerter les autorités ou de chercher de l’aide.
«Ce que ça dit, comme on l’a recommandé, c’est qu’il faut améliorer la formation des policiers, les aider à détecter des signes qui sont parfois moins visibles, parce que ce sont souvent les premiers intervenants et qu’ils peuvent faire vraiment une différence dans la prévention», a soutenu Louise Riendeau du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.