Expliqué | Quelles sont les directives du ministère de la Santé sur le monkeypox ?

Expliqué |  Quelles sont les directives du ministère de la Santé sur le monkeypox ?

Pourquoi l’Inde est-elle en état d’alerte ? Quels sont les origines, les symptômes et les modes de transmission probables ?

Pourquoi l’Inde est-elle en état d’alerte ? Quels sont les origines, les symptômes et les modes de transmission probables ?

L’histoire jusqu’ici: Le ministère indien de la Santé a publié des directives sur la prise en charge de la variole du singe. Jusqu’à présent, aucun cas de virus n’a été confirmé en Inde, mais des informations sur la propagation du virus dans des pays non endémiques ont conduit à la publication de directives.

Que disent les directives ?

Le document de 23 pages, disponible sur le site Web du ministère de la Santé, est une fiche d’information qui répertorie la prévalence mondiale de la maladie au 31 mai, son épidémiologie ou les caractéristiques de la maladie, y compris le type de virus qui cause la maladie, ses origines probables, période d’incubation, combien de temps avant que les symptômes ne se manifestent, etc. Il met également en évidence le temps qu’il faut pour s’atténuer, les modes de transmission, les symptômes, les modes d’exposition probables, le test pour confirmer la présence du virus, la stratégie de surveillance du gouvernement en place pour identifier les cas et les grappes d’infection.

Quelles sont les recommandations les plus importantes ?

Les lignes directrices recommandent que les contacts soient surveillés quotidiennement pour détecter l’apparition de signes/symptômes pendant une période de 21 jours (selon la définition de cas) à compter du dernier contact avec un patient ou son matériel contaminé pendant la période infectieuse. Les cas suspects de monkeypox incluent une personne de tout âge ayant voyagé dans les pays touchés au cours des 21 derniers jours et présentant une éruption cutanée aiguë inexpliquée et un ou plusieurs symptômes, notamment des ganglions lymphatiques enflés, de la fièvre, des maux de tête/corps et une profonde faiblesse .

D’autres symptômes comprennent des douleurs oculaires ou une vision floue, un essoufflement, des douleurs thoraciques, des difficultés respiratoires, une altération de la conscience, des convulsions, une diminution de la production d’urine, une mauvaise absorption orale et une léthargie.

Un cas de monkeypox est confirmé en laboratoire par la détection de séquences uniques d’ADN viral soit par réaction en chaîne par polymérase (PCR) et/ou séquençage, un peu comme un test pour le COVID-19. Cependant, il n’existe pas encore de tests commerciaux pour le monkeypox et tous les échantillons cliniques doivent être transportés au laboratoire de pointe de l’ICMR-NIV (Pune) acheminés via le réseau du Programme intégré de surveillance des maladies (IDSP) du district/État respectif.

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Il n’y a pas de protocole de traitement ou de médicaments spécifiques au monkeypox et un patient doit être pris en charge sur la base des symptômes qu’il présente. Par exemple, la déshydratation doit être traitée avec des fluides oraux ; fièvre avec éponge et paracétamol, nausées et vomissements avec antiémétiques.

Quelle est la prévalence du monkeypox dans le monde ?

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que des cas de monkeypox ont été signalés dans 12 États membres qui ne sont pas endémiques pour le virus monkeypox. Les cas signalés jusqu’à présent n’ont pas établi de liens de voyage vers les zones d’endémie. Sur la base des informations actuellement disponibles, les cas concernaient principalement, mais pas uniquement, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) cherchant des soins dans des cliniques de soins primaires et de santé sexuelle.

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À ce jour, tous les cas dont les échantillons ont été confirmés par des tests PCR ont été identifiés comme étant infectés par le clade ouest-africain du virus. La séquence du génome d’un échantillon d’écouvillon d’un cas confirmé au Portugal a indiqué une correspondance étroite entre le virus de la variole du singe à l’origine de l’épidémie actuelle et les cas exportés du Nigéria vers le Royaume-Uni, Israël et Singapour en 2018 et 2019. Pays où le virus était endémique sont, selon l’OMS, le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Ghana (identifié chez les animaux uniquement), la Côte d’Ivoire, le Libéria, le Nigéria, la République du Congo, la Sierra Leone et Soudan du sud.

Existe-t-il des vaccins ?

Historiquement, la vaccination contre la variole s’est révélée protectrice contre la variole du singe. Alors qu’un vaccin (MVA-BN) et un traitement spécifique (tecovirimat) ont été approuvés pour le monkeypox, en 2019 et 2022 respectivement, ils ne sont pas largement disponibles. On dit qu’une vaccination contre la variole protège contre la variole du singe, mais ce vaccin concernerait les personnes de plus de 40 à 50 ans, qui ont été inoculées avec le vaccin contre la variole et, ici aussi, la durée de la protection n’est pas claire.

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