Katie Telford, membre du personnel de Trudeau, a discuté des allégations de Vance avec un conseiller clé

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Le chef de cabinet du premier ministre Justin Trudeau était au courant des allégations formulées contre le général Jon Vance en 2018, a entendu un comité de la défense des Communes vendredi.

Frère Marques, ancien conseiller principal de Trudeau au cabinet du premier ministre, a dit au comité qu’il avait discuté à plusieurs reprises avec Katie Telford de la situation avec Vance. C’est soit Telford, le chef d’état-major de Trudeau, soit son adjointe qui a initialement demandé à Marques de s’impliquer après que l’ancien ombudsman des Forces canadiennes, Gary Walbourne, ait fait part de ses préoccupations au sujet du général par une jeune femme qui était dans l’armée.

Marques a dit au comité qu’il avait porté l’affaire devant le Bureau du Conseil privé, qui était bien placé pour enquêter sur la question de Vance. «Dans mon esprit, vous ne pouvez pas vous tromper en le soumettant au greffier du Conseil privé», a-t-il ajouté.

«J’ai informé le chef de cabinet du Premier ministre que je prenais cette décision et je l’ai ensuite informée au fur et à mesure que les choses évoluaient», a noté Marques.

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Mais le même comité avait déjà entendu l’ancien greffier du Bureau du Conseil privé, qui a admis que son bureau avait laissé tomber le ballon dans le suivi des allégations portées contre le plus haut soldat du Canada. Michael Wernick a témoigné plus tôt en mars 2018, lorsque Walbourne a mis en garde le ministre de la Défense Harjit Sajjan en mars 2018 au sujet des allégations portées contre Vance.

«Je reconnais qu’il est tombé du radar en 2018», a déclaré Wernick à propos des allégations de Vance. «J’ai perdu de vue le problème de la conduite.»

Vance fait actuellement l’objet d’une enquête de la police militaire pour des allégations d’inconduite sexuelle. Il a nié tout acte répréhensible.

Marques a témoigné qu’il n’avait pas informé Trudeau de la situation, ce qui a suscité des questions de la part des députés de l’opposition sur les raisons pour lesquelles le premier ministre a été tenu dans l’ignorance d’une affaire aussi grave impliquant le plus haut général du pays. «Vous ne pouvez pas aller plus loin dans la chaîne que de le donner au greffier du Conseil privé», a déclaré Marques.

Lorsqu’on lui a demandé si Telford aurait dû informer Trudeau des allégations de Vance, Marques a répondu qu’il n’était «pas ici pour porter un jugement».

Il a dit qu’il croyait que toutes les personnes impliquées dans la situation avaient agi de bonne foi et apprécié la gravité de la situation. «À mon avis, les entités appropriées suivaient les procédures appropriées», a-t-il ajouté.

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Marques a témoigné qu’il n’avait pris aucune note au sujet des allégations de Vance.

Le comité, qui examine l’inconduite sexuelle dans l’armée, avait précédemment entendu Walbourne qui avait déclaré qu’en mars 2018, il avait offert de montrer des preuves sur Vance à Sajjan. Sajjan a refusé de regarder les preuves.

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Les critiques de l’opposition disent que Sajjan et le gouvernement Trudeau ont fait le minimum pour répondre aux allégations de Vance. Au lieu d’ordonner une enquête ou un examen, l’information a été transmise au Bureau du Conseil privé, la principale organisation bureaucratique qui soutient le Cabinet et le premier ministre. Mais le BCP affirme que les informations transmises en 2018 n’étaient pas suffisantes pour prendre des mesures.

Marques a également déclaré qu’il n’avait aucune connaissance des allégations d’inconduite antérieures formulées en 2015 contre Vance. Le Comité de la défense des Communes a entendu dire que le gouvernement conservateur précédent avait été mis en garde contre des allégations au sujet de Vance, mais que les Forces canadiennes, les hauts fonctionnaires et le général lui-même avaient assuré qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. À l’époque, le Bureau du Conseil privé était également impliqué dans l’examen de ces allégations.

Le comité de la condition féminine de la Chambre des communes a entendu un témoignage jeudi soir selon lequel Vance se serait vanté d’être intouchable et qu’il «possédait» la police militaire qui enquête actuellement sur les allégations portées contre lui.

Le major Kellie Brennan a témoigné devant ce comité que Vance lui avait dit de mentir lorsqu’elle était interrogée par la police militaire. Brennan a déclaré qu’elle entretenait une relation de 20 ans avec le général, mais qu’elle estimait qu’elle n’avait guère d’autre choix que de poursuivre cette relation en raison de son rang supérieur. Elle a également révélé que Vance était le père de deux de ses huit enfants, mais a témoigné que le général n’avait pas fourni de soutien financier à ces enfants.

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Les affirmations de Brennan ne peuvent pas être vérifiées de manière indépendante.

Trudeau, lors d’une conférence de presse vendredi, a qualifié le témoignage de Brennan de «bouleversant» et s’est engagé à apporter des changements à l’armée canadienne pour lutter contre l’inconduite sexuelle.

Mais Trudeau a également défendu Sajjan, affirmant que le ministre avait suivi le processus en place.

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