La Cour suprême des États-Unis n’entendra pas le différend sur les sites d’injection

La Cour suprême des États-Unis n’examinera pas les efforts d’un groupe à but non lucratif pour ouvrir un site d’injection supervisée à Philadelphie pour tenter de réduire les décès par surdose

PHILADELPHIE — La Cour suprême des États-Unis a décidé mercredi qu’elle n’examinerait pas les efforts d’un groupe à but non lucratif visant à ouvrir un site d’injection supervisée à Philadelphie pour tenter de réduire les décès par surdose. La décision de la Haute Cour dans l’affaire test largement suivie est un revers pour les deux douzaines d’États et de villes américains qui ont soutenu la pétition.

Une cour d’appel américaine divisée avait rejeté le plan Safehouse en janvier. Les organisateurs du projet Safehouse affirment que les lois fédérales sur les « crackhouses » promulguées ne visent pas à criminaliser les centres sous surveillance médicale.

La vice-présidente de Safehouse, Ronda Goldfein, a déclaré au Philadelphia Inquirer que le combat n’était pas terminé. Elle espère qu’ils pourront l’emporter sur des motifs religieux en faisant valoir que leur foi les oblige à essayer de sauver des vies.

Un juge de première instance s’était rangé du côté de Safehouse dans l’affaire, mais la cour d’appel fédérale a annulé la décision et s’est rangé du côté du ministère de la Justice républicain en déclarant le plan illégal.

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Les États-Unis ont dénombré plus de 93 000 décès par surdose l’année dernière, selon les données du CDC.

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