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Cinq hommes de la région de Gatineau devaient comparaître en cour jeudi après avoir été arrêtés par la police en lien avec une présumée « chasse aux pédophiles » active dans la région depuis au moins janvier.
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La police de Gatineau a déclaré avoir arrêté les hommes lors de raids jeudi matin. Au total, 38 accusations ont été portées contre les suspects, dont des accusations de harcèlement criminel et d’intimidation.
Une sixième arrestation a été annoncée en milieu d’après-midi. Le suspect est une femme de 25 ans.
Les raids ont également produit du matériel informatique, des armes à feu mal stockées et une petite quantité de cannabis, a indiqué la police.
La police de Gatineau a déclaré avoir appris pour la première fois en janvier que des individus tentaient de piéger des pédophiles à l’aide des médias sociaux.
L’enquête a indiqué que le groupe continuerait à sortir avec des applications se faisant passer pour un enfant de 14 ans pour discuter avec des hommes qui voulaient avoir des relations sexuelles. Une fois le rendez-vous fixé, les “chasseurs” filmaient la réunion et diffusaient la scène sur les réseaux sociaux, selon la police.
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La police a averti que de telles actions sont illégales et dangereuses.
Un enquêteur avait rencontré l’un des organisateurs pour “expliquer les risques auxquels il s’exposait s’il continuait”, a indiqué la police. Mais les suspects auraient continué, menant aux raids.
« Le SPVG rappelle qu’en aucun cas une personne ne peut se faire justice elle-même, même si elle est victime d’un crime, quel qu’il soit », a indiqué la police dans un communiqué.
Depuis l’apparition du phénomène, la police de Gatineau dit avoir reçu une dizaine de plaintes de citoyens préoccupés par la situation ou ayant été victimes d’une infraction liée aux agissements du groupe.
Les personnes faisant l’objet d’accusations criminelles sont présumées innocentes jusqu’à preuve du contraire. Notre politique est de ne pas nommer les personnes accusées, sauf si nous prévoyons de suivre l’affaire dans le système judiciaire ou s’il est d’intérêt public important de les identifier.
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