GENÈVE — La société pharmaceutique suisse Novartis a annoncé jeudi son intention de céder sa filiale de génériques Sandoz, qui a généré près de 10 milliards de dollars de revenus l’an dernier.
La société basée à Bâle, qui fabrique une vaste gamme de médicaments, y compris le traitement du cancer Gleevec et Diovan pour l’hypertension, dit qu’elle veut se concentrer sur son cœur de métier d’innovation qui s’articule autour de la thérapeutique et de technologies telles que la thérapie génique et cellulaire.
Sandoz était l’une des deux sociétés suisses qui ont fusionné il y a plus d’un quart de siècle pour former Novartis, et la marque est devenue plus tard une division axée sur les médicaments génériques.
Le spin-off prévu à 100% permettra aux actionnaires de détenir des participations dans les deux sociétés après son achèvement comme prévu au premier semestre de l’année prochaine, a déclaré Novartis.
La société affirme que Sandoz, sur la base des rapports de mars, serait la plus grande société de génériques d’Europe en termes de ventes, qui se sont élevées à 9,6 milliards de dollars l’année dernière.
Après avoir gagné environ 1% après l’annonce, les actions de Novartis ont glissé de près d’un demi-point de pourcentage à 80,45 francs suisses (83,51 $) sur le Swiss Six Exchange en début d’après-midi.
