La nation enclavée d’Asie du Sud-Est, le Laos, a rouvert ses portes aux touristes et autres visiteurs plus de deux ans après avoir imposé des restrictions strictes pour lutter contre le coronavirus
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9 mai 2022, 08:54
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BANGKOK – La nation enclavée d’Asie du Sud-Est, le Laos, a rouvert ses portes aux touristes et autres visiteurs lundi, plus de deux ans après avoir imposé des restrictions strictes pour lutter contre le coronavirus.
Thipphakone Chanthavongsa, chef de l’agence gouvernementale de contrôle du COVID-19, a annoncé samedi la date de réouverture, la dernière d’un plan en trois phases, a rapporté l’agence de presse officielle KPL. Elle a déclaré que des certificats de vaccination ou des tests de dépistage du virus seront toujours requis pour les citoyens laotiens et les étrangers entrant dans le pays.
Les voyageurs de 12 ans ou plus sans certificat de vaccination doivent être en mesure de montrer des tests ATK négatifs effectués dans les 48 heures suivant le départ pour le Laos.
Dans le cadre de l’assouplissement des restrictions, les lieux de divertissement, y compris les salons de karaoké, pourront rouvrir, mais doivent se conformer aux réglementations de contrôle COVID-19. Tous les passages frontaliers ont été rouverts.
Le pays a accueilli un record de 4,79 millions de visiteurs étrangers en 2019 avant le début de la pandémie. Le nombre est tombé à 886 400 en 2020, dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles.
Le site Internet du journal Vientiane Times, contrôlé par l’État, a cité le vice-ministre de la Santé, Snong Thongsna, affirmant que la décision de rouvrir le pays était basée sur la baisse du nombre de cas de COVID-19 au Laos et dans le monde. Il a indiqué que le nombre moyen de nouvelles infections signalées quotidiennement est passé de près de 2 000 en février et mars à moins de 200 maintenant.
Le Laos, avec environ 7,7 millions d’habitants, est l’un des pays les plus pauvres d’Asie. Il a enregistré 208 535 cas confirmés de coronavirus, dont 749 décès, depuis le début de la pandémie, selon le ministère de la Santé.