Les groupes à haut risque devraient recevoir le vaccin contre la variole du singe : organisme de santé français

Les groupes à haut risque devraient recevoir le vaccin contre la variole du singe : organisme de santé français

PARIS (Reuters) – L’autorité sanitaire française HAS a recommandé vendredi d’élargir la campagne de vaccination contre le monkeypox, affirmant que les personnes les plus exposées au risque de contracter le virus lors de relations sexuelles devraient recevoir un vaccin.

“Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes et les personnes trans qui ont de multiples partenaires sexuels” doivent être vaccinés, a indiqué la HAS, ainsi que les personnes se livrant à la prostitution ou travaillant autrement dans des “zones de consommation sexuelle”.

Jusqu’à présent, la HAS ne recommandait que la vaccination “réactive”, précisant que dès la découverte d’un cas confirmé de monkeypox, il fallait vacciner les adultes ayant été en contact avec le malade.

Mais compte tenu de la propagation du virus Monkeypox et des difficultés à retrouver les contacts des personnes infectées, la HAS recommande désormais la vaccination préventive pour certains groupes qu’elle juge particulièrement à risque.

La maladie virale, qui provoque des symptômes pseudo-grippaux et des lésions cutanées, ne se propage pas aussi facilement que le COVID et il existe des vaccins et des traitements disponibles.

Jeudi, l’Organisation mondiale de la santé a signalé deux nouveaux décès, portant le total à trois depuis le début de l’année et a déclaré que la maladie s’était propagée à de nouvelles zones.

Les données de l’administration française de la santé ont montré que 97% des cas de monkeypox concernaient des hommes homosexuels, dont 75% avaient déclaré avoir eu des relations avec plusieurs hommes dans les semaines précédant leurs symptômes, précise la HAS.

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Dans son communiqué, l’organisme de santé n’a fourni aucune donnée sur les autres groupes visés par ses recommandations, mais a indiqué que la recherche des contacts était particulièrement difficile “autour des relations sexuelles anonymes”.

La vaccination “peut être envisagée au cas par cas pour les professionnels qui doivent s’occuper de personnes malades”, a indiqué l’autorité, mais a ajouté qu’elle ne recommandait pas à ce stade une campagne de vaccination générale pour le personnel médical.

(Reportage par Tassilo Hummel, Montage par Dominique Vidalon et Toby Chopra)

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