L’histoire exhaustive et experte de Sean Maloney doit être accessible à tous – pourtant elle a été publiée discrètement et il est difficile d’en obtenir une copie.

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Le 11 novembre, nous avons rendu hommage aux Canadiens qui se sont battus et sont morts pour protéger nos libertés. Parmi eux se trouve la liberté d’expression. Pourtant, les Forces armées canadiennes et le ministère de la Défense nationale interdisent en fait à la plupart des Canadiens de lire un ouvrage historique publié en juillet dernier sur nos femmes et nos hommes qui ont servi, combattu et sont morts en Afghanistan.
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L’œuvre épique, L’Armée canadienne en Afghanistan, se compose de trois volumes de 600 pages, et sa publication et sa diffusion sont limitées par l’Armée canadienne à 1 600 exemplaires, 800 chacun en éditions française et anglaise. Ces copies papier du livre ne sont disponibles qu’à certaines unités et établissements de formation et universitaires de l’Armée canadienne. Il y a un vague promesse pour rendre le livre disponible en ligne gratuitement. Mais pour l’instant, presque tous les Canadiens qui ont payé pour le livre ne peuvent ni lire ni acheter un exemplaire.
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L’auteur du livre est l’historien militaire Sean Maloney, mon collègue et ami au Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario. J’ai souvent discuté avec Sean à son retour de ses 11 voyages en Afghanistan de 2003 à 2013, au cours desquels il a passé un an au total « hors du périmètre » dans la zone de combat avec les troupes.
J’ai souvent rendu visite à Sean dans son bureau pendant les années où il a travaillé sur le livre, qui comprend ses propres cartes et photographies. En tant que professeur de littérature de guerre au CMR, j’attendais avec impatience de lire et d’utiliser des parties du livre dans mes cours. Aujourd’hui, plus de 10 ans après que Sean ait fini d’écrire le livre, j’attends toujours de recevoir mon exemplaire.
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Au cours de cette décennie, alors que les retards officiels se succédaient, j’ai finalement arrêté de demander à Sean quand le livre serait publié. Au fil des années, il est devenu de plus en plus bouleversé lorsque je lui posais la question. Sentant cela, je ne voulais pas l’alourdir et alourdir le fardeau personnel que lui imposaient ses voyages en Afghanistan. J’ai également perçu la cruauté et la méchanceté qu’il avait endurées de la part des militaires qui avaient retardé la publication du livre au moment où Sean l’écrivait. Toujours un érudit énergique, Sean restait occupé pendant qu’il attendait. Il a fait des recherches et publié trois autres livres et, après la victoire des talibans, il a tenté d’aider les Afghans qui avaient travaillé avec les Canadiens.
Le sort de son livre est devenu le sujet tacite que nous ignorions chaque fois que nous nous rencontrions – jusqu’à ce que le livre soit étonnamment publié cet été. Je voulais me précipiter et obtenir une copie personnelle. Mais je ne peux pas faire ça. Il y en a un exemplaire à la bibliothèque du CMR, mais très peu de Canadiens peuvent le lire là-bas.
En 2007, le lieutenant-général. Andrew Leslie, commandant de l’Armée canadienne, a chargé Sean, lui-même un vétéran de l’armée, de se rendre en Afghanistan et d’y écrire l’histoire de l’armée telle qu’elle s’est déroulée. Le successeur de Leslie, le lieutenant-général. Peter Devlin, a confirmé l’accord. Comme on dit que les journalistes écrivent la première ébauche de l’histoire, Sean rédigeait la première ébauche par un historien professionnel. En tant qu’érudit, il a exigé et obtenu son droit à la liberté académique et éditoriale pour ce qu’il devait écrire et pour ce qui serait publié.
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Interférence répétée retardée livre
Une décennie d’ingérence officielle et bureaucratique suivie par ceux qui voulaient changer ce que Sean avait écrit, même si le texte avait déjà été vérifié pour toute divulgation injustifiée de sécurité. Des intérêts particuliers au sein de l’armée ont entravé et retardé à plusieurs reprises la publication parce qu’ils n’aimaient pas ce que révélait l’histoire de Sean.
Sean a combattu cette ingérence et a continué à faire valoir son droit à la liberté académique. Apparemment en représailles, le livre est sorti cet été mais avec une publication strictement contrôlée. En fait, la lecture du livre est interdite à la plupart des Canadiens.
“Je demande la liberté pour mon livre”, a plaidé l’écrivain russe d’origine ukrainienne Vassili Grossman au Premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev en 1962. L’auteur était en train de mourir du cancer qui allait le tuer en 1964, sachant que ses manuscrits – et même ses rubans de machine à écrire usagés – avaient été confisqués par le KGB en 1961. Le grand roman interdit de Grossman, Life and Fate, a été sorti clandestinement de l’URSS et publié en Occident en 1980. Il s’est concentré sur la bataille de Stalingrad et a dramatisé les angoisses de la façon dont les tyrannies d’Hitler et de Staline se reflétaient, avec leur contrôle brutal de l’État et leur censure.
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Dans le Canada d’aujourd’hui, le ministre de la Défense, Bill Blair, dirige le contrôle politique civil de nos forces armées. Il est également chancelier du CMR et le protecteur nominal de la liberté académique des membres de son corps professoral, y compris Sean Maloney.
Le ministre Blair a le pouvoir de libérer le livre de Sean, de le libérer des chaînes de l’interdiction effective qui lui est imposée par l’armée et sa bureaucratie.
S’il vous plaît, Ministre Blair, libérez le livre de Sean Maloney !
Donnez à tous les Canadiens la possibilité de lire le livre. Donnez aux éditeurs canadiens la possibilité de l’imprimer. Donnez aux universitaires et aux anciens combattants canadiens la liberté de commenter et d’ajouter des éléments à cette première ébauche de l’histoire de notre armée en Afghanistan.
Steve Lukits enseigne la littérature de guerre et la poésie romantique à l’Université Collège militaire royal à Kingston.

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