Perdre du poids et retrouver son énergie

Même lorsqu’elle frôlait les 200 livres, Lyne Bédard était bien dans sa peau, avec une routine agréable, partageant son temps entre un travail à temps partiel et l’éducation de ses enfants. Si elle acceptait son image de femme un peu ronde qui aimait les plaisirs de la table, son énergie n’était plus au rendez-vous et elle décida d’intégrer l’activité physique dans ses habitudes ! Le changement fut drastique, passant de sédentaire à ultra- marathonienne ! Entrevue avec une femme accroc à l’activité physique !

Lyne, quel a été l’élément déclencheur de ta mise en forme ?

J’avais toujours des excuses pour ma prise de poids qui s’installait progressivement depuis des années. Je pensais alors bien manger et être active, mais je ne faisais aucun sport. En 2013, un jour de ménage, j’ai trouvé une paire d’espadrilles neuves dans leur boîte d’origine… Ç’a été un déclencheur. Dès le lendemain, j’ai décidé que j’essaierais de courir.

J’ai fait alors une distance de six maisons et j’ai dû revenir à la marche… mais j’ai quand même eu la piqûre. Je me suis donné un défi de trois mois et j’ai persévéré, jour après jour, constatant le progrès chaque semaine.

Ainsi, j’ai pu compléter mon premier 5 km, puis un 10 km, un demi-marathon, un marathon et enfin un ultra-marathon !

Qu’as-tu changé en parallèle au niveau de tes habitudes alimentaires ?

Je ne mangeais pas mal, mais j’adorais les grands repas qui s’étiraient, la crème, le fromage, mes recettes classiques étaient gourmandes et riches. J’adorais recevoir et j’avais du mal à écouter mes signaux de satiété. J’aimais grignoter des noix devant la télé aussi.

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Avec l’arrivée de la course à pied dans ma vie, je me suis mise à lire beaucoup sur la nutrition et j’ai revu mes habitudes alimentaires dans le but d’augmenter mes performances sportives.

Si j’ai tenté des approches alimentaires plus restrictives au début (crudivorisme, véganisme), je suis retombée dans la flexibilité depuis trois ans. Je mange de tout, je ne me sens pas en restriction. Mon approche est plus équilibrée qu’avant. Je mange trois repas et deux collations. Mon petit déjeuner est un doit, impossible de sauter un repas.

L’important est de ne pas me sentir au régime et de m’accorder des plaisirs comme une bonne bière de microbrasserie ou une crème glacée. Je ne veux plus refuser d’occasions sociales comme je l’ai fait au début par crainte d’être exposée à des tentations. Je savoure les aliments, même ceux que je craignais au début (comme les pâtes alimentaires ou les desserts). J’ai enlevé le mot « tricherie » de mon vocabulaire, je ne veux pas ressentir de la culpabilité en mangeant, peu importe mes choix alimentaires.

Quel a été l’impact de ton changement d’habitudes de vie sur ta santé ?

J’ai perdu 80 livres, dont le premier 50 livres en 6 mois. Le changement a été rapide et les gens ne me reconnaissaient même pas à l’épicerie. Même si je m’habillais dans les boutiques régulières, je suis passée d’une taille 16 ans à 3-4 ans, d’extralarge à extrapetit. Jamais je n’aurais pensé porter de telles tailles. Mon poids est stable aujourd’hui à 120 livres.

Outre la transformation physique, j’ai constaté un impact majeur sur mon niveau d’énergie. Je suis aussi plus concentrée au travail. J’ai même décidé d’aller vivre en campagne de façon à mettre en pratique mon nouveau mode de vie plus facilement et de me rapprocher de la nature.

Ton plus grand défi aujourd’hui ?

Dès le mois de novembre, c’est plus difficile pour moi, car les événements de courses à pied sont terminés. Mais, comme je carbure au défi, je me joins à un groupe de ski hors-piste en Gaspésie en février prochain. C’est ma façon de me motiver à poursuivre l’entraînement. Ça me prend des objectifs ! Je dois aussi travailler sur mes fringales d’après-midi, mon 16 h est plus difficile, car je ressens la faim ! Je vais ajouter une deuxième collation en après-midi pour calmer ma faim.

Comment vois-tu l’avenir ?

Mes nouvelles habitudes sont bien ancrées maintenant, elles font autant partie de moi que mon prénom. Mon mode de vie me définit ! Je ne peux passer une journée sans bouger. Les endorphines générées par l’activité physique me font beaucoup de bien.

J’aimerais aussi dire à ceux qui aimeraient modifier leurs habitudes de vie que cette transformation est à portée de main pour tous, il suffit de le vouloir vraiment ! Tout est possible !

?? Pour des conseils en nutrition sportive, visitez mon blogue : www.isabellehuot.com

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