Un rapport de l’UE montre des progrès dans les contrôles des fruits et légumes

Un rapport d’ensemble sur les contrôles officiels des fruits et légumes en Europe couvrant un certain nombre d’années a montré une amélioration, mais des sujets de préoccupation demeurent.

La législation de l’Union européenne vise à garantir la sécurité microbiologique des fruits et légumes. Pour vérifier que ces règles sont suivies par les entreprises alimentaires dans la production primaire et les transformateurs, les autorités de tous les pays de l’UE effectuent des contrôles officiels.

Les rapports d’audit ont révélé que, bien que certaines lacunes existent et persistent, des progrès ont été réalisés au fil du temps. Les pays ont adapté et amélioré leurs systèmes de contrôle officiels en mettant davantage l’accent sur les risques microbiologiques émergents dans les fruits et légumes, et ont répondu aux recommandations formulées par la Commission européenne. Cependant, il y avait une marge d’amélioration significative dans les contrôles sur les fruits et légumes surgelés.

Une première série d’audits de la DG Santé entre 2013 et 2016 a commencé après que de graves épidémies d’origine alimentaire dans l’UE aient été causées par des denrées alimentaires d’origine non animale (FNAO). Une autre série d’audits a débuté en 2018. Les pays visités comprenaient la Pologne, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Danemark, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la Suède, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie, la Hongrie et la Grèce.

Croissance de l’approche fondée sur le risque
Le premier axe a porté sur les contrôles officiels de l’hygiène alimentaire au stade de la production primaire des FNAO destinés à être consommés crus et la vérification de la traçabilité des graines à germer et des germes, les critères microbiologiques applicables, l’agrément des établissements producteurs de germes, et les contrôles des semences importées pour la germination.

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Dans un premier temps, de nombreuses lacunes ont été identifiées. Les systèmes destinés aux producteurs primaires n’étaient pas prévus pour gérer le risque de contaminants microbiologiques et il n’y avait aucun contrôle lié aux risques de tels contaminants autre que l’utilisation de l’eau d’irrigation. Des échantillons officiels pour vérifier la contamination étaient rarement prélevés.

Des améliorations ont été observées au fur et à mesure que la série progressait. Les États membres ont commencé à adapter et à améliorer leurs systèmes de contrôle officiels en mettant davantage l’accent sur les risques microbiologiques émergents de la FNAO.

Dans la deuxième série, la portée des audits a été étendue pour inclure les fruits et légumes surgelés – une autre source de nourriture associée aux épidémies.

Les six premiers de ces audits de suivi ont démontré que des progrès avaient été accomplis dans les contrôles officiels de la production primaire, mais que les contrôles des fruits et légumes surgelés pourraient être améliorés.

Les audits ont examiné la planification et la mise en œuvre des contrôles officiels, des procédures de contrôle, de l’échantillonnage et de la performance et de l’application des laboratoires.

Exemples de domaines à améliorer
Dans certains pays, l’étendue des responsabilités pour la conduite des contrôles officiels dans les exploitations produisant des FNAO n’était pas claire, ce qui a entraîné une lacune dans les contrôles des producteurs avant la récolte et la récolte. Dans plusieurs audits, les actions de suivi et d’exécution n’ont pas été considérées comme prioritaires et n’ont pas été mises en œuvre.

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L’enregistrement des exploitations était incomplet dans environ la moitié des États membres. Cela impliquait qu’ils ne faisaient pas partie du plan de contrôle officiel et pouvaient être exclus des contrôles pour des raisons qui n’étaient pas fondées sur les risques, contrairement au droit de l’UE.

Dans certains pays, les agréments sur les sites de production de germes ont été accordés sans vérifier que les manquements avaient été corrigés et le maintien des agréments n’était pas justifié en raison de mauvaises conditions d’hygiène ou de non-conformités récurrentes non suivies.

Dans la majorité des États membres visités, la production primaire de FNAO destinée à être consommée crue avait été considérée comme à faible risque. Par conséquent, les fréquences des contrôles officiels portant sur les risques microbiologiques étaient faibles ou très faibles. Certains petits producteurs ont été moins inspectés ou n’ont pas été inclus du tout dans les plans de contrôle.

Le faible nombre de sites de production de germes pose des difficultés pour les contrôles officiels. Dans la plupart des pays, un fonctionnaire n’a la possibilité de faire ces inspections qu’une à quatre fois par an, ce qui pose des problèmes pour maintenir l’expérience à un niveau élevé, selon le rapport.

La planification basée sur les risques a montré des lacunes majeures dans les contrôles officiels dans les établissements de congélation, y compris le manque de supervision. Pour l’échantillonnage, des faiblesses ont été observées dans la majorité des audits.

La DG Santé a découvert que la FNAO est rarement testée pour les virus. Les autorités nationales de certains États membres ne disposaient pas d’outils pour vérifier la fiabilité des résultats et peu d’entre elles analysent et obtiennent des résultats précis.

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Malgré une épidémie de Listeria monocytogenes liée au maïs congelé, les auditeurs ont découvert que les autorités nationales n’avaient pas initialement pris de mesures pour améliorer le système. En conséquence, les contrôles officiels et l’application de la loi n’auraient pas été en mesure d’empêcher d’autres contaminations possibles par Listeria dans les FNAO congelés, ni de limiter le risque de mise sur le marché de produits non conformes.

Le secteur privé, comme les détaillants, les magasins discount et les supermarchés, a développé ses propres normes de sécurité alimentaire et systèmes de contrôle. Cela a été fait par le biais de systèmes de certification privés visant la production primaire (pré-récolte et récolte) et la transformation, le commerce et les ventes.

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